«Si les murs pouvaient parler» (France 2) explore la Cité interdite chinoise

Un autre regard sur un lieu mythique © Getty

Cet été, Stéphane Bern propose quatre nouveaux rendez-vous de «Si les murs pouvaient parler» qu’il a consacrés à la Cité interdite de Pékin (ce mardi à 21h05), au Quirinal de Rome, au Palais royal de Madrid et au Sénat à Paris.

Résidence jadis des empereurs des dynasties Ming et Qing, la Cité interdite est née de la vision d’un homme, Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming. Les lieux sont devenus le symbole de sa toute-puissance. En 1406, l’eunuque Ruan Han en a été le maître d’œuvre. Il est parvenu à bâtir ce bijou architectural en bois de près de neuf mille pièces en une quinzaine d’années.

S’étalant sur 72 hectares, la Cité interdite se compose de palais, de temples, de pavillons et jardins. Protégée de remparts de dix mètres de hauteur et entourée de douves, la «tanière du dragon» a été habitée jusqu’en 1911.

«À l’époque impériale, les rares personnes qui avaient le droit de la longer avaient interdiction de tourner la tête vers elle et d’y poser les yeux. Des soldats veillaient, armés d’arbalètes», raconte le sinologue Cyrille Javary.

Ouverte au public depuis 1925, classée au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, elle incarne désormais la fierté d’un pays devenu communiste, mais qui honore ses ancêtres. La Cité accueille seize millions de visiteurs par an.

Cet article est paru dans le Télépro du 15/7/2021

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