L’actrice est l’héroïne d’un téléfilm romantique « feel good », mercredi à 21h05 sur France 2.
Prise pour une directrice parisienne, la nouvelle hôtesse d’accueil d’une petite filature de Charente va mener un double jeu pavé de bonnes intentions. Et si elle pouvait vraiment sauver les emplois de la boîte en pleine restructuration ? Encore faudrait-il que ses sentiments naissants envers le fondateur de l’entreprise ne viennent pas interférer…
Le téléfilm inédit « Inès et Yvan, l’amour sur un fil » est une comédie sociale et romantique. Shemss Audat y endosse ce rôle d’Inès, cette jeune femme venue s’installer dans la région d’abord à contre-cœur.
Inès est-elle une femme de caractère ?
Oui. Cette boule d’énergie est une femme pugnace qui traverse une période difficile. À la suite d’une conjoncture compliquée, elle a été obligée de déposer le bilan des deux boîtes qu’elle avait montées. Malgré ces déboires, elle continue de croire à un avenir meilleur. Elle est animée d’une grande vitalité et d’une belle empathie pour les autres.
Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce personnage ?
C’est un personnage attachant. Inès est une femme solaire, pleine de vie et très maligne. Il était intéressant qu’elle soit atypique. Elle est à la fois tout et son contraire. Elle commet des erreurs, elle ment, mais en même temps, elle est très humaine et peut faire preuve de créativité. Elle prend son destin en main. Pour une comédienne, jouer le jeu dans le jeu, puisqu’Inès s’attribue l’identité d’une autre personne, est carrément jubilatoire.
Pourquoi ce scénario vous a-t-il plu ?
J’ai apprécié que cette histoire soit à la fois romantique et sociale. À travers la dimension sociale de cette aventure collective, cette fiction traite du problème des licenciements dans une PME rachetée par une multinationale. Ce sujet me touche car, de manière générale, je suis une femme engagée et je suis contente lorsque le petit écran diffuse ce genre de fiction.
Comment s’est déroulé le tournage avec Bruno Debrandt, qui incarne Yvan ?
Bruno est un partenaire attentionné et à l’écoute des autres. On se connaissait déjà car, il y a un bail, sans nous donner la réplique, nous nous étions croisés dans la série « Engrenages ». Nous étions très heureux de nous retrouver pour travailler vraiment ensemble sur ce projet.
Vous avez joué plusieurs personnages très typés. Aujourd’hui, ressentez-vous une évolution ?
Pendant une période, on m’a effectivement souvent proposé des personnages d’origine maghrébine, ce qui n’est plus le cas. Aujourd’hui, les scénarios ont énormément évolué avec des histoires plus nuancées et éloignées des stéréotypes. On offre aux comédiens issus de certaines minorités des rôles plus variés avec des personnages dont les profils sont très divers.
Cet article est paru dans le Télépro du 3/10/2024
