«Service volé» : le calvaire d’une jeune prodige du tennis

Julie de Bona incarne Isabelle Demongeot © RTBF/TF1/GMT/Pachli/Claire Bouchayer

Diffusé ce jeudi 18 novembre à 20h35 sur La Une ainsi que le lundi 22 novembre à 21h05 sur TF1, ce téléfilm choc retrace l’histoire vraie d’Isabelle Demongeot (55 ans), championne de tennis abusée dès ses 13 ans par son entraîneur, Régis de Camaret.

Son enfer a duré neuf ans. Après trente ans de silence, elle a témoigné dans un livre-confession, «Service volé» (Michel Lafon, 2007, préface de Yannick Noah). Les faits étant prescrits, Isabelle s’est investie dans la recherche d’autres victimes, aidée d’un gendarme. Elle a recueilli vingt-cinq témoignages dont deux étaient recevables en justice. En novembre 2012, l’ex-joueuse de tennis a été entendue devant la Cour d’assises du Rhône.

«Plusieurs fois, il m’a fait du chantage, en me menaçant d’arrêter de m’entraîner. Il s’occupait des autres filles et ne m’adressait pas la parole pendant plusieurs jours sur les courts.»

En 1989, à 23 ans, elle refusera de lui ouvrir sa porte de chambre d’hôtel. «J’avais une carrière en jeu et pas la force de mener un combat judiciaire», a-t-elle confié à la barre.

Lors de son procès en appel, la peine de Régis de Camaret a été alourdie à dix ans de prison pour les viols de deux joueuses mineures de son club de Saint-Tropez. À l’écran, Julie de Bona incarne Isabelle Demongeot. Elle est entourée de Samuel Labarthe (le gendarme), Laurent Lucas (l’entraîneur), Elodie Navarre (la sœur d’Isabelle) et Florence Pernel (la maman).

Cet article est paru dans le Télépro du 11/11/2021

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici