Sara De Paduwa : «Toute mon énergie va aller aux 80.000 enfants défavorisés»

Sara De Paduwa : «Toute mon énergie va aller aux 80.000 enfants défavorisés»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animatrice du «6/8» de La Une rempile pour la quatrième fois dans le cube de «Viva For Life».

Une quatrième aventure pour la bonne cause à «Viva For Life», ce n’était pas une évidence, il y a quelques mois pour Sara De Paduwa. Après une saison chargée à accompagner les lève-tôt, l’animatrice hésitait vraiment à rentrer dans le cube. «Franchement, à la sortie, l’an dernier, j’étais tellement éreintée. Je me sentais au bout physiquement et même mentalement. Je pensais ne pas pouvoir donner plus», avoue l’animatrice. «C’était vers mars-avril, quand on a vu que les plus de 70 associations qui ont été aidées… Je me suis dit que je pouvais encore le refaire !»

Qu’est-ce qui vous plait ?

C’est la magie, et ce raz-de-marée de générosité. Quand les gens viennent nous encourager sur la place de la Digue, on voit cette générosité dans leur regard. J’ai besoin de ce contact-là. Un moment unique où on est vraiment en contact avec notre public. Toutes les personnes qui nous suivent… C’est très important. Il y aussi les témoignages à la boîte aux lettres ou via le web. Malgré la crise, les familles donnent encore. On est obligé de le faire. J’ai fait un gros bisou à mes enfants avant de partir, et je me donne à fond pendant six jours. Toute mon énergie va aller pour la cause.

Après trois ans, Vous vous préparez encore ?

Plus trop… Il y a moins d’appréhension. Je dors bien avant. Je sais qu’il faut me reposer pour tenir. Et le fait de ne pas présenter le « 6/8 » cette semaine, ça m’a fait un bien fou, même si je me réveillais quand même à 4h du matin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : notre visite du cube de Viva for Life

Quatre éditions, 4 millions d’euros ?

Non, je ne peux pas y croire ! Après, si on peut déjà faire un tout petit peu plus que l’an dernier, histoire de se dire que ce sera encore 3 millions d’euros à donner aux associations. Si on ne bat pas le record, ce sera très bien aussi. Quel que soit le montant, l’argent sera bien utilisé… J’y crois, et puis Ophélie Fontana est là. C’est un atout charme ! (Rires)

Ophélie s’occupe de récolter 3 millions, et vous un seul…

C’est exactement ce qu’on s’est dit avec Cyril. «Nous, on a déjà rempli le contrat, place aux jeunes !» Plus sérieusement, c’est une bonne équipe, y compris ceux de VivaCité dans l’ombre, et un bon trio. On va y arriver…

Après trois ans, Vous vous préparez encore ?

Plus trop… Il y a moins d’appréhension. Je dors bien avant. Je sais qu’il faut me reposer pour tenir. Et le fait de ne pas présenter le « 6/8 » cette semaine, ça m’a fait un bien fou, même si je me réveillais quand même à 4h du matin.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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