Sara De Paduwa : «Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le « Septante et un », je serai dispo !» (interview)

Sara De Paduwa : «Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le "Septante et un", je serai dispo !» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La sympathique animatrice évoque avec nous la recette du succès du «6/8» (La Une), la concurrence… et son éventuelle hésitation de la saison 4 de «Viva For Life» !

Révélation de la saison, Sara De Paduwa cartonne tous les matins sur La Une dans «Le 6/8». Un rendez de proximité qui donne la pêche, à l’image de l’animatrice.

C’est surtout à la radio que Sara De Paduwa a fait son parcours à la RTBF. En 2001, elle était hôtesse d’accueil, notamment pour «Le Jeu des dictionnaires» de Jacques Mercier sur La Prem1ère. Le micro, elle le prendra pour les inforoutes, avant un passage par Classic 21 et Antipode (la radio du Brabant-wallon).

Autre parenthèse : un passage par AB3 où Sara De Paduwa sera l’unique speakerine de l’histoire de la chaîne.

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

J’ai regardé un peu cet été. Inspirer, oui et non. On compare des pommes et des poires. Ce n’est pas la  même compote. Je ne veux pas trop m’inspirer, parce que ce qu’on voulait, c’est un format radio à la télé. Avec Pascal, on est parti d’une feuille blanche… Le fil rouge de l’émission, c’est «on déjeune tous ensembles». Je dirige un peu, mais je ne suis pas la chef. Et il faut que le téléspectateur ait l’impression qu’il est à table avec nous. Ce n’est pas évident.

On vous reconnaît dans la rue aujourd’hui ?

On me sourit beaucoup dans la rue maintenant. Et c’est génial ! On croit qu’il n’y a pas de monde (Entre 20 et 30.000 personnes pour 25% de parts de marché, NDLR), mais je me rends compte que si. Et quand on m’accoste, c’est pour me dire que l’on se réveille de bonne humeur grâce au «6/8»… 

On dit que vous êtes la révélation de la saison…

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

Les chroniqueurs viennent avec leurs propres sujets. Nous avons un droit de regard, et nous les conseillons de temps en temps, mais ils ont une totale liberté. Le choix de la personne était important. Il faut qu’elle maîtrise son sujet. C’est son domaine et son champ de compétence. Il n’y a pas grand-chose d’écrit. Juste une trame, et c’est aussi ça la spontanéité. Il n’y a pas de relances préparées.

L’émission sera reconduite la saison prochaine ?

Je pense… Cette année était un peu le grand test, mais comme les retours sont très positifs, que ce soit au niveau des chiffres que des commentaires. À l’heure d’aujourd’hui, on ne m’a pas encore annoncé que ça s’arrêtait à la fin de la saison. (Rires)

Vous vous êtes inspirée de ce que fait France 2 ?

J’ai regardé un peu cet été. Inspirer, oui et non. On compare des pommes et des poires. Ce n’est pas la  même compote. Je ne veux pas trop m’inspirer, parce que ce qu’on voulait, c’est un format radio à la télé. Avec Pascal, on est parti d’une feuille blanche… Le fil rouge de l’émission, c’est «on déjeune tous ensembles». Je dirige un peu, mais je ne suis pas la chef. Et il faut que le téléspectateur ait l’impression qu’il est à table avec nous. Ce n’est pas évident.

On vous reconnaît dans la rue aujourd’hui ?

On me sourit beaucoup dans la rue maintenant. Et c’est génial ! On croit qu’il n’y a pas de monde (Entre 20 et 30.000 personnes pour 25% de parts de marché, NDLR), mais je me rends compte que si. Et quand on m’accoste, c’est pour me dire que l’on se réveille de bonne humeur grâce au «6/8»… 

On dit que vous êtes la révélation de la saison…

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

J’ai tout de suite dit «oui». Parce que c’était le matin, et j’ai fait six ans de radio sur «Bruxelles Matin» (de 2008 à 2014, NDLR). J’avais aussi l’envie d’arrêter «Le 5@7», sur VivaCité pour mes enfants. Je me suis rendue compte après deux mois, que je ne voyais plus mes enfants parce que je rentrais à 20 heures, au moment de les mettre au lit… En novembre 2014, on m’a parlé de ce projet qui prenait déjà forme, et j’ai accepté tout de suite. Le matin, il y a une énergie et une ambiance particulière. J’adore le rush du matin ! Les minutes passent vite…

C’est plus difficile de faire de la télé du matin plutôt que de la radio du matin ?

Pas du tout, et c’est l’avantage de l’outil que l’on a. Je peux travailler en télé comme à la radio. Je regarde juste un peu plus la caméra, mais ce qu’on a voulu garder, c’est vraiment le rythme de la radio. On y bosse comme si on préparait un produit radio. (Le bureau de Sara est d’ailleurs dans les locaux de VivaCité, NDLR). Tous les 3 ou 4 minutes, il faut qu’il se passe autre chose, c’est la différence avec «Télématin» où les chroniques sont très longues. Pour moi, la vraie différence par rapport à la radio, c’est que je parle un peu moins vite, tout en restant spontanée. Et je ne peux pas faire des signes à gauche et à droite.

Et le choix des sujets ?

Les chroniqueurs viennent avec leurs propres sujets. Nous avons un droit de regard, et nous les conseillons de temps en temps, mais ils ont une totale liberté. Le choix de la personne était important. Il faut qu’elle maîtrise son sujet. C’est son domaine et son champ de compétence. Il n’y a pas grand-chose d’écrit. Juste une trame, et c’est aussi ça la spontanéité. Il n’y a pas de relances préparées.

L’émission sera reconduite la saison prochaine ?

Je pense… Cette année était un peu le grand test, mais comme les retours sont très positifs, que ce soit au niveau des chiffres que des commentaires. À l’heure d’aujourd’hui, on ne m’a pas encore annoncé que ça s’arrêtait à la fin de la saison. (Rires)

Vous vous êtes inspirée de ce que fait France 2 ?

J’ai regardé un peu cet été. Inspirer, oui et non. On compare des pommes et des poires. Ce n’est pas la  même compote. Je ne veux pas trop m’inspirer, parce que ce qu’on voulait, c’est un format radio à la télé. Avec Pascal, on est parti d’une feuille blanche… Le fil rouge de l’émission, c’est «on déjeune tous ensembles». Je dirige un peu, mais je ne suis pas la chef. Et il faut que le téléspectateur ait l’impression qu’il est à table avec nous. Ce n’est pas évident.

On vous reconnaît dans la rue aujourd’hui ?

On me sourit beaucoup dans la rue maintenant. Et c’est génial ! On croit qu’il n’y a pas de monde (Entre 20 et 30.000 personnes pour 25% de parts de marché, NDLR), mais je me rends compte que si. Et quand on m’accoste, c’est pour me dire que l’on se réveille de bonne humeur grâce au «6/8»… 

On dit que vous êtes la révélation de la saison…

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

On n’imaginait pas y arriver si vite. Quand on lance un nouveau produit à l’antenne, on rêve de faire mieux que les autres, et d’être premier. Le rêve est devenu réalité. Nous sommes les premiers, très souvent sur la tranche. «Le 6/8» commence à être connu, et le public vient parce qu’il sait de quoi on parle.

C’est une production «bouts de ficelles», c’est ça le succès ?

«Le 6/8», ce sont deux choses. D’abord le direct, avec l’info-trafic qui rythme vraiment l’émission, et des chroniqueurs qui viennent avec leurs sujets. On mise sur de l’actualité plus temporelle et moins magazine, tout en restant concernant, mais avec beaucoup de belgitude. Ensuite, pour le côté «images», c’est vrai que nous n’avons pas de production propre, au contraire de William Leymergie ou d’autres matinales ailleurs. Nous devons donc puiser dans des programmes de la RTBF qui existent déjà. Mais je pense que tout dépend de la façon de le (re)présenter ensuite. Il y a des bonnes choses produites dans la maison, et c’est bien aussi de les valoriser autrement. C’est le travail de Pascal Michel (éditeur, NDLR) de faire une sélection. Nous essayons de travailler avec tous les magazines de la RTBF.

Vous avez hésité avant d’accepter le projet ?

J’ai tout de suite dit «oui». Parce que c’était le matin, et j’ai fait six ans de radio sur «Bruxelles Matin» (de 2008 à 2014, NDLR). J’avais aussi l’envie d’arrêter «Le 5@7», sur VivaCité pour mes enfants. Je me suis rendue compte après deux mois, que je ne voyais plus mes enfants parce que je rentrais à 20 heures, au moment de les mettre au lit… En novembre 2014, on m’a parlé de ce projet qui prenait déjà forme, et j’ai accepté tout de suite. Le matin, il y a une énergie et une ambiance particulière. J’adore le rush du matin ! Les minutes passent vite…

C’est plus difficile de faire de la télé du matin plutôt que de la radio du matin ?

Pas du tout, et c’est l’avantage de l’outil que l’on a. Je peux travailler en télé comme à la radio. Je regarde juste un peu plus la caméra, mais ce qu’on a voulu garder, c’est vraiment le rythme de la radio. On y bosse comme si on préparait un produit radio. (Le bureau de Sara est d’ailleurs dans les locaux de VivaCité, NDLR). Tous les 3 ou 4 minutes, il faut qu’il se passe autre chose, c’est la différence avec «Télématin» où les chroniques sont très longues. Pour moi, la vraie différence par rapport à la radio, c’est que je parle un peu moins vite, tout en restant spontanée. Et je ne peux pas faire des signes à gauche et à droite.

Et le choix des sujets ?

Les chroniqueurs viennent avec leurs propres sujets. Nous avons un droit de regard, et nous les conseillons de temps en temps, mais ils ont une totale liberté. Le choix de la personne était important. Il faut qu’elle maîtrise son sujet. C’est son domaine et son champ de compétence. Il n’y a pas grand-chose d’écrit. Juste une trame, et c’est aussi ça la spontanéité. Il n’y a pas de relances préparées.

L’émission sera reconduite la saison prochaine ?

Je pense… Cette année était un peu le grand test, mais comme les retours sont très positifs, que ce soit au niveau des chiffres que des commentaires. À l’heure d’aujourd’hui, on ne m’a pas encore annoncé que ça s’arrêtait à la fin de la saison. (Rires)

Vous vous êtes inspirée de ce que fait France 2 ?

J’ai regardé un peu cet été. Inspirer, oui et non. On compare des pommes et des poires. Ce n’est pas la  même compote. Je ne veux pas trop m’inspirer, parce que ce qu’on voulait, c’est un format radio à la télé. Avec Pascal, on est parti d’une feuille blanche… Le fil rouge de l’émission, c’est «on déjeune tous ensembles». Je dirige un peu, mais je ne suis pas la chef. Et il faut que le téléspectateur ait l’impression qu’il est à table avec nous. Ce n’est pas évident.

On vous reconnaît dans la rue aujourd’hui ?

On me sourit beaucoup dans la rue maintenant. Et c’est génial ! On croit qu’il n’y a pas de monde (Entre 20 et 30.000 personnes pour 25% de parts de marché, NDLR), mais je me rends compte que si. Et quand on m’accoste, c’est pour me dire que l’on se réveille de bonne humeur grâce au «6/8»… 

On dit que vous êtes la révélation de la saison…

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

La Bruxelloise reviendra à la RTBF, et se retrouvera, déjà le matin sur VivaCité, aux côtés de Thomas Van Hamme pour réveiller les Bruxellois. En télé, c’est l’opération Viva For Life qui a révélé Sara au grand public, avant l’arrivée du «6/8» sur La Une à la rentrée 2015. Depuis, le téléspectateur l’a adoptée… Rencontre.

À mi-saison, quel est le bilan du «6/8» ?

C’était un sacré défi. Nous sommes relativement contents, et la direction aussi. Je pense que l’objectif est déjà atteint, même si on ne va pas s’endormir sur ce que l’on a fait. On va encore s’améliorer, progresser et aménager certaines choses. Les chiffres sont là, et les retours sont enthousiastes. Même si nous sommes diffusés le matin et que l’on n’a pas 200.000 personnes, en parts de marché, nous sommes leaders.

Au-delà de ce que vous espériez ?

On n’imaginait pas y arriver si vite. Quand on lance un nouveau produit à l’antenne, on rêve de faire mieux que les autres, et d’être premier. Le rêve est devenu réalité. Nous sommes les premiers, très souvent sur la tranche. «Le 6/8» commence à être connu, et le public vient parce qu’il sait de quoi on parle.

C’est une production «bouts de ficelles», c’est ça le succès ?

«Le 6/8», ce sont deux choses. D’abord le direct, avec l’info-trafic qui rythme vraiment l’émission, et des chroniqueurs qui viennent avec leurs sujets. On mise sur de l’actualité plus temporelle et moins magazine, tout en restant concernant, mais avec beaucoup de belgitude. Ensuite, pour le côté «images», c’est vrai que nous n’avons pas de production propre, au contraire de William Leymergie ou d’autres matinales ailleurs. Nous devons donc puiser dans des programmes de la RTBF qui existent déjà. Mais je pense que tout dépend de la façon de le (re)présenter ensuite. Il y a des bonnes choses produites dans la maison, et c’est bien aussi de les valoriser autrement. C’est le travail de Pascal Michel (éditeur, NDLR) de faire une sélection. Nous essayons de travailler avec tous les magazines de la RTBF.

Vous avez hésité avant d’accepter le projet ?

J’ai tout de suite dit «oui». Parce que c’était le matin, et j’ai fait six ans de radio sur «Bruxelles Matin» (de 2008 à 2014, NDLR). J’avais aussi l’envie d’arrêter «Le 5@7», sur VivaCité pour mes enfants. Je me suis rendue compte après deux mois, que je ne voyais plus mes enfants parce que je rentrais à 20 heures, au moment de les mettre au lit… En novembre 2014, on m’a parlé de ce projet qui prenait déjà forme, et j’ai accepté tout de suite. Le matin, il y a une énergie et une ambiance particulière. J’adore le rush du matin ! Les minutes passent vite…

C’est plus difficile de faire de la télé du matin plutôt que de la radio du matin ?

Pas du tout, et c’est l’avantage de l’outil que l’on a. Je peux travailler en télé comme à la radio. Je regarde juste un peu plus la caméra, mais ce qu’on a voulu garder, c’est vraiment le rythme de la radio. On y bosse comme si on préparait un produit radio. (Le bureau de Sara est d’ailleurs dans les locaux de VivaCité, NDLR). Tous les 3 ou 4 minutes, il faut qu’il se passe autre chose, c’est la différence avec «Télématin» où les chroniques sont très longues. Pour moi, la vraie différence par rapport à la radio, c’est que je parle un peu moins vite, tout en restant spontanée. Et je ne peux pas faire des signes à gauche et à droite.

Et le choix des sujets ?

Les chroniqueurs viennent avec leurs propres sujets. Nous avons un droit de regard, et nous les conseillons de temps en temps, mais ils ont une totale liberté. Le choix de la personne était important. Il faut qu’elle maîtrise son sujet. C’est son domaine et son champ de compétence. Il n’y a pas grand-chose d’écrit. Juste une trame, et c’est aussi ça la spontanéité. Il n’y a pas de relances préparées.

L’émission sera reconduite la saison prochaine ?

Je pense… Cette année était un peu le grand test, mais comme les retours sont très positifs, que ce soit au niveau des chiffres que des commentaires. À l’heure d’aujourd’hui, on ne m’a pas encore annoncé que ça s’arrêtait à la fin de la saison. (Rires)

Vous vous êtes inspirée de ce que fait France 2 ?

J’ai regardé un peu cet été. Inspirer, oui et non. On compare des pommes et des poires. Ce n’est pas la  même compote. Je ne veux pas trop m’inspirer, parce que ce qu’on voulait, c’est un format radio à la télé. Avec Pascal, on est parti d’une feuille blanche… Le fil rouge de l’émission, c’est «on déjeune tous ensembles». Je dirige un peu, mais je ne suis pas la chef. Et il faut que le téléspectateur ait l’impression qu’il est à table avec nous. Ce n’est pas évident.

On vous reconnaît dans la rue aujourd’hui ?

On me sourit beaucoup dans la rue maintenant. Et c’est génial ! On croit qu’il n’y a pas de monde (Entre 20 et 30.000 personnes pour 25% de parts de marché, NDLR), mais je me rends compte que si. Et quand on m’accoste, c’est pour me dire que l’on se réveille de bonne humeur grâce au «6/8»… 

On dit que vous êtes la révélation de la saison…

La première grosse étape a été la première édition de «Viva For Life». C’était énorme, même pour moi. Ça m’a révélée en tant que femme. «Le 6/8», c’est fou parce que j’ai une liberté totale, avec mon petit brin de folie, et on me laisse tout faire. En 2016, faire du direct et avoir une liberté d’humeur et d’expression. C’est unique !

Vous avez reçu un petit mot de Thomas Van Hamme ?

J’ai appris énormément grâce à lui. Il ne le savait pas, mais je l’observais pendant que l’on formait le duo de la matinale bruxelloise. C’est un excellent animateur. Je lui dois beaucoup. Il m’a mis le pied à l’étrier… Je me souviens en mai dernier, il savait que j’étais sur un nouveau projet, et il essayait de savoir. Et je ne sais pas comment, mais il l’a su peu de temps après ! Je crois qu’il adorerait faire la même chose, et je me demande s’il ne se prépare pas un truc du même style, en face… Si, c’est le cas, on ripostera ! (Rires)

On le sait moins, mais vous avez fait la météo sur la RTBF…

Un bref passage, en 2008… On m’avait même proposé un contrat, et j’ai refusé. Je ne me trouvais pas à ma place. 

Si vous aviez un rêve d’émission à présenter, ce serait quoi ?

Un jeu ! J’adore. Je suis très joueuse. (Rires). Et quand j’étais gamine, avec mes frères, je voulais toujours lire les questions des jeux de société. J’aime bien apprendre des choses sans le savoir, donc je préfèrerais un jeu de culture générale. Si Jean-Michel Zecca est fatigué pour le «Septante et un», je serai dispo… (Rires) Mais, je ne pourrais pas faire un programme comme «Splash», par contre.

Vous seriez partante pour «Viva For Life 4» ?

Je me tâte… Je dois avouer qu’à la fin de la 3e édition, j’étais un peu au bout du rouleau. Et je l’ai senti, très fort, les jours suivants. Beaucoup de choses se sont passées à la même période avec, en plus du «6/8», les tournages de «1001 Belges». Ma rentrée a été carabinée, et je suis rentrée dans le cube, déjà un peu fatiguée… Je me demande si la prochaine fois, je ne risque pas de flancher ! Je n’ai plus 28 ans comme Cyril et je me suis remise en question ! Est-ce qu’il n’y a pas quelqu’un de plus vif et de plus performant au sein de la maison pour le faire ?

Interview : Pierre Bertinchamps

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