Sara De Paduwa : «La pauvreté est à nos portes !»
Après Liège, Charleroi, Nivelles, Tournai et Bruxelles, c’est la place des Trois Fers de Bertrix qui accueille le cube de verre de Viva for Life. Lancement de la 11e édition ce samedi à 20h20 sur La Une.
Du 17 au 23 décembre, Ophélie Fontana, Marco Leulier et Sara De Paduwa poseront leurs valises à Bertrix (province du Luxembourg), afin de vivre une semaine intense en émotion dans le cadre des dix ans de Viva for Life.
Sara, quel bilan tirez-vous de ces dix ans ?
Un bilan fabuleux dans le sens de l’aventure humaine. Avant d’y participer, j’étais quelqu’un d’assez fataliste. Aujourd’hui, cela a fortement changé. Quand je vois toutes ces associations qui reçoivent un financement grâce aux dons de nos téléspectateurs, je me dis que Viva for Life sert à quelque chose. Découvrir autant d’amour, de générosité et d’entraide me nourrit à chaque fois que je suis enfermée dans le cube.
Cette édition risque tout de même d’être difficile financièrement avec la crise énergétique…
Je vous avoue que cela me fait peur. Après deux années de covid, les inondations et maintenant la hausse des factures d’énergie, cela va être costaud, car nous risquons d’entendre de nouveaux témoignages émouvants. Même dans mon entourage, je connais des gens qui sont concernés par ces grosses factures. La pauvreté est aujourd’hui à notre porte.
C’est aussi la première fois que le cube débarque en province de Luxembourg !
Cela me tient à cœur de voyager avec cette œuvre caritative. Rien que de lire les premiers messages sur les réseaux sociaux, je sais déjà que le public sera présent.
Un petit mot sur les nouveautés ?
Mes anciens camarades (Sébastien Nollevaux, Adrien Devyver…) vont revenir nous aider. L’infrastructure du cube est totalement renouvelée. Cette fois-ci, la scène se trouvera au-dessus de nos têtes. C’est plus cosy et surtout impressionnant pour les visiteurs.
Comment se prépare-t-on mentalement avant d’entrer dans le cube ?
Très bonne question. J’ai toujours cette règle avant d’entamer ce marathon (cette année, de 144 heures, ndlr) : tout donner ! Et on ne se plaint jamais.
Et qu’en pensent vos deux enfants ?
On n’en parle pas beaucoup. Mes enfants regardent peu la télévision. J’ai simplement expliqué ce qu’était Viva for Life, qu’on se battait pour aider les gens, qu’on écoutait des destins brisés en une seconde. Je veux qu’ils réalisent la chance qu’ils ont d’être en bonne santé. À la maison, mon métier passe à l’arrière-plan.
Cet article est paru dans le Télépro du 15/12/2022
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