Les animateurs viennent d’être élevés de l’Ordre des «Tchats» à l’occasion du Laetare de la commune hennuyère.
Samedi dernier, lors du XXIVe chapitre de l’Ordre des Tchats à Chapelle-lez-Herlaimont, Sara De Paduwa et Thomas Van Hamme (mais pas qu’eux…) ont juré fidélité à la mascotte de la ville, Félix Sylvestrix.
Tous les ans, lors des soumonces générales, en marge du laetare (carnaval de la mi-carême), l’Ordre des Tchats accueille de nouveaux chatons, issus du monde associatif, économique, politique et administratif de la région. Ainsi que quelques people triés sur le volet. La cérémonie est avant tout folklorique mais très courue dans l’entité.
Pour Sara De Paduwa, c’est une première. L’animatrice du «6/8», sur La Une, est par contre citoyenne d’honneur de la Ville de Liège. «Je n’ai jamais été intronisée dans une communauté», explique Sara. «Ça me fait d’autant plaisir que j’habite juste à côté, à Seneffe. Ça se passe un peu en famille…»
Thomas Van Hamme a déjà été mis à l’honneur par des associations et des confréries. Mais pour le Bruxellois, le folklore carnavalesque est nouveau. «C’est un grand honneur et j’en miaule de plaisir !», sourit le présentateur de «Tout s’explique», sur RTL-TVI. «J’adore ça. Ça fait revivre nos racines. Et ici, il y a en plus plein d’humour, mais en même temps, il y a un tout un aspect historique et du patrimoine».
Thomas Van Hamme devait être intronisé l’an dernier, mais le rendez-vous a été manqué. «Pour cette année, j’ai appris que j’allais retrouver une grande copine…». Rappelons que les deux chatons étaient compères le matin sur VivaCité jusqu’en 2011.
«C’est un folklore que je ne connais presque pas», avoue l’animatrice de la RTBF qui est Bruxelloise d’origine. «Nous n’avons pas ça à Bruxelles, alors qu’à Liège, il y a Tchantchès ou ici, ce sont les géants qui sortent pour le carnaval. C’est génial cet enthousiasme et cet engouement. On sort de chez soi, on quitte ses réseaux sociaux et on se retrouve tous, on s’éclate et on ne juge personne. C’est un élan de chaleur humaine !»
Et elle ajoute : «Ce que je trouve intéressant dans ce genre de cérémonie, c’est que ça met des associations et des commerçants à l’honneur. Ils ou elles participent à la vie de leur commune, et une fois par an leur donner un coup de projecteur, c’est important. C’est du second degré et c’est très drôle. On a bu un verre et mangé un morceau…»
Pour être intronisé comme il se doit, chaque nichée doit goûter la pâtée, se délecter d’un verre d’élixir maison et miauler de plaisir en guise de ralliement. Les ingrédients sont – évidemment – tenus secrets. «Franchement, je m’imaginais quelque chose entre le Whiskas et le Kitekat, mais non, c’était très bon», affirme le journaliste de RTL. «Je l’ai léché comme il se doit, et comme j’étais la seule fille dans ma catégorie, mon miaulement était beaucoup plus aigu…», conclut l’animatrice de VivaCité.
Pour devenir un «Tchat», il faut montrer patte blanche ! Les candidatures sont proposées par un «parrain» et un comité décide qui est digne de faire partie d’une nichée. Il existe six catégories par chapitre. Les «people» sont classés dans la catégorie «audiovisuel» et/ou «musique». Ainsi, Marc Ysaye (directeur de Classic 21) ou Pad’R, le caricaturiste de Télépro et «La Tribune» (La Deux), ont été intronisés également cette année, tout comme Lou Deprijke (de Lou & les Hollywood Bananas) et le groupe Mister Cover dans son intégralité.
Enfin, un «Tchat d’or» a été remis à Pierre Marcolini. Le maître-chocolatier est originaire de Charleroi et surtout il a été apprenti dans une boulangerie de Chapelle-lez-Herlaimont avant de faire la carrière internationale qu’on lui connaît aujourd’hui…
Qui sait, une petite praline à l’effigie de Felix Sylestrix sera peut-être produite pour célébrer les 25 ans de l’Ordre, l’an prochain ?
Pierre Bertinchamps
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