Sandrine Dans : «Les candidats parviennent chaque fois à me surprendre» (interview)

Sandrine Dans : «Les candidats parviennent chaque fois à me surprendre» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

«L’Amour est dans le pré» revient ce mardi à 20h25 sur RTL-TVI. Sandrine Dans présentera la saison 7 d’un programme qu’elle apprécie tout particulièrement.

C’est un rendez-vous très attendu de la rentrée sur RTL-TVI. Et les audiences du programme qui montent de saison en saison, en sont la preuve.

Pour l’animatrice aussi, c’est un des bons moments de la saison, même après 4 annes aux commandes. «C’est toujours un bonheur quand le nouvelle saison démarre», raconte Sandrine Dans. «Je suis sereine, parce que je sais que tout se passe bien avec les candidats, malgré leur caractère, d’autant que la ferme est un milieu que je connais un peu.»

Les grands-parents de Sandrine vivaient dans une ferme, en Hesbaye. «C’est un endroit qui me détend», ajoute-t-elle. «Quand j’arrive chez eux, je n’ai aucun stress.»

Il n’y a pas une crainte de tourner un peu en rond à chaque saison ?

Le renouvellement de «L’Amour est dans le pré», je n’ai pas besoin de le chercher en moi. Comme les candidats sont des personnes très différentes qui vont avoir des réactions ou des relations à l’amour qui seront différentes chez chacun, ce n’est jamais le même schéma. C’est leur façon de réagir qui va déclencher ma spontanéité. Et ils arrivent à chaque fois à me surprendre. Pour ce qui est du concept de l’émission, il reste le même. Je n’ai pas le sentiment de devoir me renouveler à chaque saison. C’est aussi le métier. On est obligé de rester dans un format tout en essayant de ne pas lasser les gens. Il n’y a pas 36 façons de faire les choses. Apporter des lettres, c’est toujours apporter des lettres…

Non. J’habite le même quartier depuis que je suis née, quasiment. Tout le monde me connaît et connaissait la jeune fille que j’étais avant de faire de la télé et être autant exposée.  En Belgique, on n’a pas à se plaindre par rapport à ça. Les gens sont très respectueux de vous et de votre vie privée. Parfois, il y a un petit signe, un petit bonjour ou un selfie… Rien de bien grave. D’un autre côté, je ne cours pas après la reconnaissance non plus. Je ne jauge pas la qualité de mon travail par rapport à une quelconque reconnaissance.

Vous vous inspirez de ce que fait Karine Le Marchand sur M6 ?

Je n’ai jamais regardé la version française. J’ai vu quelques images de la version canadienne et des Pays-Bas. Je suis juste tombée sur des extraits dans «Touche pas à mon poste». On est très différentes, et techniquement, la façon de tourner n’est pas la même en Belgique qu’en France. 

Voir le labeur des agriculteurs a changé votre façon de consommer ?

Elle avait changé bien avant… J’avais déjà mon point de vue sur la chose bien avant d’arriver dans le programme. Les agriculteurs que l’on suit ont toujours un amour de leur métier et un respect de leurs bêtes. Ils sont à cheval sur la qualité des choses. Ce sont des vrais passionnés de leur boulot, et ils vivent pour ça. Ils ne pourraient pas faire autre chose parce qu’ils ont ça dans leur tripes. 

L’émission a fait changer les mentalités ?

Pour beaucoup de monde, «L’Amour est dans pré» a fait changer la perception que le public a du monde agricole. J’en suis convaincue. C’est un programme qui a fait beaucoup de bien à l’image qu’on avait de la ferme et du dur labeur. 

Vous avez des coups de cœur dans le casting des fermiers, cette saison ?

Chaque année, on me le demande, mais non, je n’en ai pas vraiment. Comme je suis assez «maternante», les petits timides me donnent l’envie de les faire s’ouvrir un peu plus. Il y en a deux cette année : Olivier et Christophe. Christophe est le beau gosse de la saison, et comme on n’arrête pas de lui dire, il se renferme encore plus. Ils m’ont avoué clairement que leur timidité est un frein à l’amour… Ils se sont tous révélés au fur et à mesure que la saison avance. Par exemple, Sylvère a beaucoup de second degré, et c’était presque devenu un jeu avec moi.

Quelle est la petite touche en plus de la 7e saison ?

J’ai envie de dire «rien», mais en fait, ce sont les candidats eux-mêmes. L’émission se construit toute seule au fur et à mesure. C’est vrai qu’on a eu des sœurs, un candidat gay, un Canadien,… Ils ont marqué les esprits, mais ce n’est pas pour ça que cette année, ce sera moins bien !

Entretien : Pierre Bertinchamps

Un mariage dans le pré pour Sandrine Dans !

En sept saisons, est-ce que les agriculteurs célibataires n’ont pas changé leur façon d’appréhender le programme ?

Il n’y a pas de starification, mais ils sont plus au courant du déroulement de l’émission. D’ailleurs, le travail en amont de la production est plus léger qu’au début. Ils savent très bien ce qui va se passer. N’empêche que quand une équipe de télé débarque, c’est toujours surprenant pour eux. Mais au bout de quelques minutes, ils sont assez à l’aise. D’autant qu’on leur demande aussi ce qu’ils ont envie de mettre en avant dans leur entreprise agricole. 

C’est votre quatrième saison (elle a remplacé Julie Taton dès la saison 4), vous arrivez plus vite à cerner les candidats ?

L’être humain et son vécu m’ont toujours intéressée. C’était déjà le cas dans «Signes de vie», mais je ne suis pas pour autant devenue fin psychologue. Ce que je sens parfois, c’est qu’un vrai timide va arriver à s’ouvrir. Ou une candidate qui va flasher sur un fermier, par exemple. 

«L’Amour est dans le pré» cartonne. Est-ce que la contrepartie dans la vie de tous les jours s’en ressent ?

Non. J’habite le même quartier depuis que je suis née, quasiment. Tout le monde me connaît et connaissait la jeune fille que j’étais avant de faire de la télé et être autant exposée.  En Belgique, on n’a pas à se plaindre par rapport à ça. Les gens sont très respectueux de vous et de votre vie privée. Parfois, il y a un petit signe, un petit bonjour ou un selfie… Rien de bien grave. D’un autre côté, je ne cours pas après la reconnaissance non plus. Je ne jauge pas la qualité de mon travail par rapport à une quelconque reconnaissance.

Vous vous inspirez de ce que fait Karine Le Marchand sur M6 ?

Je n’ai jamais regardé la version française. J’ai vu quelques images de la version canadienne et des Pays-Bas. Je suis juste tombée sur des extraits dans «Touche pas à mon poste». On est très différentes, et techniquement, la façon de tourner n’est pas la même en Belgique qu’en France. 

Voir le labeur des agriculteurs a changé votre façon de consommer ?

Elle avait changé bien avant… J’avais déjà mon point de vue sur la chose bien avant d’arriver dans le programme. Les agriculteurs que l’on suit ont toujours un amour de leur métier et un respect de leurs bêtes. Ils sont à cheval sur la qualité des choses. Ce sont des vrais passionnés de leur boulot, et ils vivent pour ça. Ils ne pourraient pas faire autre chose parce qu’ils ont ça dans leur tripes. 

L’émission a fait changer les mentalités ?

Pour beaucoup de monde, «L’Amour est dans pré» a fait changer la perception que le public a du monde agricole. J’en suis convaincue. C’est un programme qui a fait beaucoup de bien à l’image qu’on avait de la ferme et du dur labeur. 

Vous avez des coups de cœur dans le casting des fermiers, cette saison ?

Chaque année, on me le demande, mais non, je n’en ai pas vraiment. Comme je suis assez «maternante», les petits timides me donnent l’envie de les faire s’ouvrir un peu plus. Il y en a deux cette année : Olivier et Christophe. Christophe est le beau gosse de la saison, et comme on n’arrête pas de lui dire, il se renferme encore plus. Ils m’ont avoué clairement que leur timidité est un frein à l’amour… Ils se sont tous révélés au fur et à mesure que la saison avance. Par exemple, Sylvère a beaucoup de second degré, et c’était presque devenu un jeu avec moi.

Quelle est la petite touche en plus de la 7e saison ?

J’ai envie de dire «rien», mais en fait, ce sont les candidats eux-mêmes. L’émission se construit toute seule au fur et à mesure. C’est vrai qu’on a eu des sœurs, un candidat gay, un Canadien,… Ils ont marqué les esprits, mais ce n’est pas pour ça que cette année, ce sera moins bien !

Entretien : Pierre Bertinchamps

Un mariage dans le pré pour Sandrine Dans !

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