Sandrine Corman : «J’aimerais organiser « Miss Belgique » !»
Ce lundi à 19h50 dans «La Vraie vie des Miss», RTL-TVI va s’immiscer dans la vie privée de quelques demoiselles qui ont brillé lors de leur sacre.
Enregistrée avant la pandémie, «La Vraie vie des Miss» dévoile le quotidien de Véronique De Kock (Miss Belgique 1995), Virginie Claes (2006), Alizée Poulicek (2008), Noémie Happart (2013) et Sandrine Corman (1997), hôtesse de cette émission inédite. Cette dernière revient sur une expérience hors du commun.
Pourquoi vous êtes-vous tant investie dans la préparation et la présentation de «La Vraie vie des Miss» ?
C’est quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un certain temps. Je trouvais intéressant de montrer au public la vie actuelle d’anciennes Miss. Après avoir reçu l’accord de la direction de RTL, nous avons choisi des visages qui ont marqué l’esprit des téléspectateurs.
Et des profils différents, pas uniquement des Miss qui ont travaillé chez RTL !
Effectivement. On découvrira notamment la vie privée de Noémie Happart, épouse du footballeur Yannick Ferreira Carrasco, mais aussi de la belle Véronique De Kock, véritable femme d’affaires.
Avez-vous essuyé des refus ?
Non. J’ai tellement bien vendu le produit qu’elles ont toutes accepté. Nous avons eu toutes les Miss que nous souhaitions. Je suis super contente. Dans ce magazine, nous voulons juste montrer la vie active de ces femmes, avec leurs enfants et maris.
Certaines Miss regrettent pourtant d’avoir porté l’écharpe tricolore…
Ce qui n’est pas mon cas. Je ne cracherai jamais dans la soupe. La vie que j’ai aujourd’hui, je suis consciente que je la dois à ce concours. Si je n’y avais pas participé, je serais certainement toujours dans mon village d’Henri-Chapelle. (Rires) Cela fait vingt-trois ans que je fais ce métier d’animatrice auquel je n’étais pas prédestinée. Alors, si certaines Miss regrettent cette élection, j’ai envie de leur dire qu’avec un peu de personnalité, on arrive toujours à s’en sortir.
RTL-TVI a abandonné la diffusion de l’élection Miss Belgique en 2013 au profit d’AB3 (jusqu’en 2019). Le concept est dépassé, non ?
Oui. Il y a un clair manque d’intérêt de la part de la population belge. Quand on regarde «Miss France», cela reste une émission populaire avec des audiences dingues. Quand j’ai gagné le concours, c’était encore un programme phare aussi bien en Wallonie qu’en Flandre. À mon époque, nous étions mieux exposées, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. J’éprouve une petite aigreur, une certaine amertume par rapport à ça. Je trouve qu’on pourrait redorer le blason du concours. J’aimerais l’organiser !
Les Belges préfèrent regarder «Miss France» sur TF1 !
C’est aussi mon cas. Je ne rate jamais le rendez-vous annuel. J’adore même Jean-Pierre Foucault, pour tout vous dire ! (Rires) Cette émission est une grosse machine. Les filles, les décors sont magnifiques ! On ne peut pas comparer «Miss France» à «Miss Belgique». Certes, lors de mon élection, même si les images ont mal vieilli, le programme était organisé à Forest National avec de belles tenues, des limousines sur scène… C’était fabuleux.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 24/12/2020
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