Sandrine Corman : «J’adorerais être une fugitive»

À 44 ans, l’animatrice se verrait bien jouer une aventurière en cavale © RTL Belgium/Karimbo
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mercredi à 20h30, RTL tvi lance un nouveau programme où des fugitifs tentent d’échapperà la traque d’enquêteurs dans une grande « Chasse à l’homme ».

« Ça se regarde comme une série télé », lance Sandrine Corman, qui prend les commandes de « Chasse à l’homme » sur RTL tvi. Six binômes vont partir pendant une cavale de neuf jours partout à travers la Belgique. Le but est d‘éviter de se faire attraper par une équipe d’enquêteurs professionnels et d’arriver à un point final grâce à des indices dissimulés dans l’aventure.

Le format original, qui se joue avec des célébrités (« Celebrity Hunted »), a démarré en Angleterre en 2015, et trois saisons françaises existent sur Amazon Prime.

Qu’est-ce qui vous a plu dans cette aventure ?

Dès qu’on me parle d’aventure, je suis partante. Et si c’est un peu décalé, différent, sur une route et surtout sur le terrain, j’aime ça. J’ai visionné la version de VTM (« Klopjacht »). J’ai été happée par le programme alors que ce n’est pas ma langue. C’est filmé à la façon de « Pékin Express », avec la caméra qui suit les candidats. On plonge dans une histoire policière grâce au QG des enquêteurs qui rappelle la série « NCIS ». Pourtant, c’est un studio de télévision, mais d’un réalisme bluffant.

Un programme d’action, c’est un nouveau défi ?

Je n’ai jamais présenté ce type d’émission, mais j’ai déjà pas mal mouillé la chemise ! J’ai suivi la légion étrangère. J’ai participé à « Pékin Express », et d’ailleurs j’aurais bien pris la place de Stéphane Rotenberg…

Votre rôle est très différent…

Bien sûr. Je suis là au début pour lancer l’émission et lâcher les fugitifs depuis le lieu de départ. Ensuite, je n’ai plus de contact avec eux. Je dépose simplement les indices. Je ne saurai comment s’est passée leur aventure que le dernier jour, je serai là pour « l’extraction », sans savoir combien de binômes vont arriver au bout.

Que gagnent-ils ?

Rien du tout ! La satisfaction d’avoir échappé à des enquêteurs.

Seriez-vous plutôt enquêtrice ou fugitive ?

Fugitive. J’adorerais participer à ce jeu : bourlinguer avec un sac à dos et me planquer. Je n’ai pas les compétences des enquêteurs : ce sont des pros dont on n’a pas le droit de donner le job officiel. Leur métier consiste à enquêter, traquer, coincer des délinquants…

Avec qui partiriez-vous en cavale ?

Si c’est avec un collègue de RTL, ce serait Ludovic Daxhelet. Il est un peu aventurier. Pour un choix personnel : mon mari, qui aime les challenges, ou mon fils, qui vient d’avoir 18 ans. C’est une aventure qui rapproche les candidats : il faut être très complices.

Cet article est paru dans le Télépro du 13/3/2024

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