Sandrine Corman : appelez-la capitaine Corman !
Ce vendredi à 19h50 dans «À bord du Léopold Ier», RTL-TVI s’invite à bord d’un bâtiment de guerre belge et dévoile le quotidien de son équipage.
Rien n’effraie Sandrine Corman qui, après avoir côtoyé la Légion étrangère l’an dernier, s’embarque cette fois sur la frégate Léopold Ier aux côtés de la Marine et de son équipage. Retour sur une expérience hors du commun.
Comment vous sentez-vous depuis votre retour sur la terre ferme ?
Très bien, je n’ai passé que six jours à bord. J’ai été super contente de cette expérience ! Après la Légion étrangère, c’était un autre univers à découvrir dans le domaine de l’armée. J’étais donc très intriguée et curieuse.
Avez-vous vu cette aventure comme un challenge ou un défi ?
Un challenge parce qu’on débarque dans un milieu très masculin qu’on ne connaît pas. Et une chance car, avec mon équipe, on a pu entrer dans des sphères inaccessibles pour tout autre citoyen. Personne ne peut poser le pied sur un navire de guerre ! Et ensuite, pouvoir partager tout cela avec les téléspectateurs, c’est top !
Les bateaux, de toute taille, vous fascinent-ils en général ?
Je suis plutôt yacht que navire de guerre ! (Rire) Ce mastodonte est impressionnant. Rien à voir avec les bateaux de croisière : aucun confort, pas de hublot, tuyaux et machineries visibles, espace réduit. C’est presque anxiogène le soir : on a l’impression d’être dans un sous-marin.
Il ne faut pas être claustrophobe…
En effet ! Car dès que le soleil se couche, afin que l’embarcation reste invisible en mer, plus personne n’a le droit de sortir. Les quelques hublots sont occultés, les lumières sont coupées dans les couloirs.
C’était donc très différent de la Légion étrangère !
Oui, c’était plus physique. Ici, j’étais en observation pour découvrir le quotidien des officiers. En fait, c’était mentalement plus dur. Il n’y a aucune intimité. Les hommes dorment dans des espaces exigus à six ou à neuf avec des lits superposés, juste séparés par un rideau. C’est la seule intimité qu’on peut avoir. Puis, ils n’ont guère de loisirs et peu de contact avec leurs familles car en pleine mer, il est difficile de capter un réseau.
Donc, vous n’auriez pas pu tenir cent jours ?
Oh, pas du tout ! D’autant que quand j’y étais, le bateau n’a pas trop bougé. Mais j’imagine la difficulté quand il y a de fortes tempêtes. Ce doit être flippant !
Quel a été l’accueil de tous ces messieurs ?
Très bien ! Je me mêle facilement aux gens, je ne suis pas en mode diva qui a peur de se casser un ongle. Et ils apprécient ça ! Ils étaient ravis de nous accueillir et nous montrer leur quotidien professionnel. Ce n’est pas comme dans les films !
Il y règne une discipline de fer à laquelle vous avez aussi dû vous plier…
Le réveil est à 5 heures du matin avec un haut-parleur dans les chambres. Les hommes font leur lit au cordeau et le ménage à fond ! Les repas sont chronométrés car, vu l’espace réduit, on s’assoit, on mange et on part ! Il n’y a pas de sentiment de plaisir : pas de télé, pas d’alcool par obligation professionnelle… Le dîner à 17 h 30, puis tous reprennent leur service selon leur tranche horaire. Il y a moyen de pratiquer un peu de sport sur le pont et quant à la salle, elle est minuscule avec juste un vélo et un tapis de course. Mais personne n’a le temps de s’ennuyer, le travail est très précis, comme s’il pouvait se passer quelque chose d’une minute à l’autre !
Cet article est paru dans le Télépro du 3/2/2022
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