Samuel Le Bihan : «Mon combat pour ma fille»
Ce samedi soir, le comédien français se dédouble à l’écran : à la fois candidat sur le plateau de «Qui veut gagner des millions ?» (21h05 sur TF1) où il tentera de récolter un maximum d’argent au profit de l’association qu’il a fondée, Autisme Info Service, et à l’affiche du premier épisode de la saison cinq d’«Alex Hugo» (La Une, 21h05). L’homme de 54 ans s’est confié au micro de Télépro.
Comment avez-vous vécu le confinement ?
En famille, et ça a été un vrai bon moment de rapprochement avec mes enfants. Mon fils de 22 ans a beaucoup souffert de mon absence quand il était petit. Pour Angia, c’est différent. Je passe depuis toujours beaucoup de temps avec elle, puisqu’elle me suit sur les tournages et qu’on a beaucoup voyagé. Mais aujourd’hui, je voudrais qu’elle soit stabilisée, qu’elle passe une année entière dans une école.
Avez-vous repris les tournages ?
«Alex Hugo» repart début août. Les scénarios sont audacieux et vont nous permettre de nous renouveler !
Quelle est la part de vous en Alex Hugo ?
Quand je l’ai construit, j’ai considéré que ce personnage était très proche de moi. Ou en tout cas, qu’il était une espèce de fantasme, dans son rapport solitaire à la nature et son côté instinctif. Il a aussi quelque chose de brisé en lui, qu’on n’identifie pas clairement. Et ça me permet de vous livrer mes propres fragilités à travers lui, mais sans jamais les avouer. Ce rôle est une façon de parler de moi.
En 2018, vous avez écrit un livre «Un bonheur que je ne souhaite à personne». Une adaptation en télé est-elle prévue ?
J’ai écrit une bonne partie du scénario, il est presque fini. Mais je préfère ne pas me précipiter, j’ai envie qu’on me donne beaucoup de liberté pour le réaliser. J’attends de trouver le producteur idéal. Et j’ai conçu aussi une histoire qui s’appelle «T’en fais pas, je suis là». Mais je n’ai pas eu le temps de l’adapter à l’écran, donc je l’ai donnée à Pierre Isoard, qui est le réalisateur historique d’«Alex Hugo». Le film a été tourné l’hiver dernier, juste avant le confinement, et sortira bientôt.
Comment faites-vous pour conserver votre allure de jeune homme malgré les années qui passent ?
J’ai une bonne hygiène de vie, je ne bois rien d’autre qu’un verre de vin de temps en temps, je ne fume pas, je fais beaucoup de sport et je mange sainement, sans me priver de rien. Et puis les tournages d’«Alex Hugo» sont souvent très physiques, donc je n’ai pas le choix : il faut que je m’entretienne !
Extrait d’une interview parue dans Télépro du 30/07/2020 et sur Telepro.be
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