Sabrina Ouazani : «Je suis une nana vintage»
Sabrina Ouazani est de retour dans la série «Prière d’enquêter», dont un nouvel épisode est diffusé le jeudi 9 juin sur La Une à 20h35. Rencontre avec la comédienne.
« Prière d’enquêter », est-ce le SoeurThèrese.com version 2022 ?
(rires) Je n’ai pas tendance à faire des comparaisons. On adore le choc des deux mondes entre la flic et la personne qui rentre au monastère. Je ne sais pas si c’est comparable mais c’était très bien Soeurthèrese.com !
Vous avez déclaré que cette série était une belle surprise. En quoi c’est une belle surprise ?
On devait faire un unitaire, on a rempilé pour d’autres épisodes alors que ce n’était pas prévu. Je prends énormément de plaisir, je m’éclate avec mon personnage, il est très libre, un volcan qui n’a pas peur de dire les choses.
Deux nouveaux épisodes vont être tournés dans quelques semaines ?
Le petit secret, c’est que je suis sur le tournage des épisodes. Il y en aura deux.
Est-ce les deux derniers ?
Je ne peux pas encore le dire, nous on s’éclate à le faire en tout cas.
Quel grand flic de série vous a inspirée ?
Je ne sais pas si cela m’a inspiré mais j’aime beaucoup «Starsky et Hutch». Je suis une nana vintage, j’ai des références très anciennes. Je suis moderne dans ma façon de parler. C’est un mix inattendu. Je trouve qu’on perd une liberté de ton, il y a une liberté qu’on peut envier à une série comme «Starsky et Hutch».
Dans une interview, vous avez déclaré qu’Instagram était l’endroit d’egotrip. Faut-il avoir de l’ego pour faire votre métier ?
On en a par définition. Un acteur a besoin qu’on l’aime. Les acteurs ont de l’ego. Il faut le mesurer, c’est un piège, c’est trop de fierté, il ne faut pas se laisser écraser parfois aussi. Il faut trouver le juste milieu. Il ne faut pas que notre quotidien, nos choix soient pris par notre ego.
Quand on tape votre nom sur internet, on trouve beaucoup d’articles sur votre vie privée. Est-ce dérangeant pour vous ?
Je trouve que les gens ont de la curiosité, moi aussi j’en ai pour d’autres personnes. C’est le jeu. Quand on se retrouve sur un plateau télé et qu’on me questionne sur la vie privée, je trouve que ce n’est pas bien. Je suis un peu pudique, ce n’est pas quelque chose qui me plait. Je ne peux pas le reprocher à ceux qui me posent la question car je suis moi même curieuse.
Découvrez ci-dessous l’intégralité de l’interview (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur «Regarder sur Facebook») :
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