Sabrina Ouazani dans «Nos terres inconnues» (France 3) : «Le but, c’est le lâcher prise»

Sabrina Ouazani accompagne Raphaël de Casabianca à la découverte des splendeurs guyanaises © France 3/Adenium TV
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce vendredi à 21h10 sur France 3, rendez-vous à 7.000 km de l’Hexagone, en Guyane française, pour la comédienne Sabrina Ouazani (34 ans).

Changement de chaîne pour «Nos terres inconnues» qui s’installe désormais sur France 3. Pour ce numéro, Raphaël de Casabianca emmène la comédienne Sabrina Ouazani («L’Esquive», «Taxi 5»…) à l’autre bout de la Terre.

Une destination à 7.000 km de Paris, en Amérique du Sud, c’est presque un «Rendez-vous en terre inconnue» pour Sabrina Ouazani…

Raphaël de Casabianca : Dans «Rendez-vous en terre inconnue», on ne rencontre pas des habitants de langue française, mais des peuples autochtones qui, souvent, n’ont pas d’identité citoyenne. C’est une autre manière de raconter une histoire. Ici, avec la Guyane, nos cultures sont très différentes et la fusion des deux est très belle. On nous a souvent demandé d’explorer des territoires en dehors de la France métropolitaine. Nous espérons continuer à montrer cette France moins connue, mais extrêmement attachante par son histoire, sa culture et sa géographie.

Pourquoi avoir choisi Sabrina Ouazani ?

R. de C.  : On ne choisit pas la destination en fonction de l’invité. La préparation de ce type de tournage prend une à deux années. Les dates sont donc déjà fixées. Les personnalités, qui ont leur propre planning, doivent trouver le bon créneau. Ici, c’est tombé sur Sabrina Ouazani…

Sabrina Ouazani, comment avez-vous vécu cette aventure ?

Sabrina Ouazani : C’était un véritable challenge ! Il faut savoir que pour moi, même prendre le train pour Lille, c’est toute une aventure ! (Rires) Quand on m’a proposé de partir dans «Nos terres inconnues», j’étais ravie parce que je suivais l’émission et que j’étais heureuse de découvrir une nouvelle facette de ma chère France. On m’a demandé si j’aimais l’humidité, le vert et la nature, et puis on m’a dit qu’on allait prendre l’avion… Là, j’ai pensé qu’on se trompait d’émission.

Avez-vous consulté vos amis qui étaient déjà partis en terres inconnues, comme Franck Gastambide ?

S.O.  : Effectivement, j’étais aux cotés de Franck au moment où il a vécu cette expérience (en 2019, il est parti à la rencontre des derniers Van Gujjar, dans l’Himalaya, ndlr). Je savais déjà comment cela pouvait se dérouler et surtout, les montagnes russes émotionnelles qu’on vivait. J’avais déjà des appréhensions et finalement, je me suis laissé porter. Le but de cette aventure, c’est le lâcher prise. Je pense trop, je calcule trop et je réfléchis trop. On m’a conseillé de me laisser emporter sans poser de questions.

Qu’apprend-on sur la Guyane ?

R. de C.  : La vie fluviale y très importante parce que nous sommes à l’embouchure de l’Amazone. Le rapport à la terre et aux ancêtres y est très présent. La Guyane ne se résume pas seulement à la fusée Ariane !

Cet article est paru dans le Télépro du 9/11/2023

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