Ryan Gosling : un dandy affranchi

L’acteur canadien se livre en toute simplicité © Isopix

Ce vendredi à 22h50, Arte dresse son portrait dans le documentaire intitulé «Ryan Gosling, tout simplement».

En une dizaine d’années, Ryan Gosling (39 ans) a été nominé plusieurs fois pour l’Oscar du Meilleur acteur, remporté un Golden Globe («Pour l’amour d’Hollywood – La La Land»), écrit et réalisé son premier film («Lost River»). Certains critiques de cinéma voient en lui le James Dean de sa génération. Son personnage de «Crazy, Stupid, Love» (2011) est un clin d’œil à l’engouement qu’il suscite auprès du public.

Canadien, il a grandi dans l’Ontario. Il est atteint d’un trouble du déficit de l’attention, sa maman le scolarise à domicile. Grâce au célèbre show du Mickey Mouse Club, à 12 ans, il est à l’affiche avec d’autres jeunes comme Christina Aguilera, Justin Timberlake et Britney Spears. Il y chante, danse et joue la comédie.

À 17 ans, il arrête le lycée pour le métier d’acteur à Los Angeles. Après avoir décroché un rôle dans une série B, il enchaîne les personnages de jeunes perturbés : un voyou néonazi («Danny Balint», 2001), un étudiant tueur («Calculs meurtriers», 2002), un enseignant toxicomane («Half Nelson», 2006)… Mais c’est grâce au drame romantique «N’oublie jamais» de Nick Cassavetes (2004) qu’il devient populaire.

Ryan Gosling a produit un film sur les enfants albinos d’Afrique, s’est engagé pour la cause féministe aux côtés de sa compagne Eva Mendes et a participé à la reconstruction d’un monastère dans le Mississippi, ravagé par l’ouragan Katrina.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 8/10/2020

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