«Rumba la vie» : 2 questions à Franck Dubosc
Un film à voir ce lundi à 20h30 sur La Une.
Tony, la cinquantaine, vit seul après avoir abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Bousculé par un malaise cardiaque, il trouve le courage d’affronter son passé et s’inscrit incognito dans le cours de danse dirigé par sa fille, qu’il n’a jamais connue… Un film de et avec Frank Dubosc (2021).
Comment est né «Rumba la vie» ?
J’avais envie de tourner dans l’univers de la danse de salon. Cet art repose sur un genre musical que j’affectionne, j’aime son élégance et le fait qu’elle se danse à deux. Par ailleurs, l’histoire m’est apparue lorsque j’ai ressenti de plus en plus de culpabilité à quitter mes enfants, même une semaine, pour aller travailler.
Les scènes de danse ont-elles exigé beaucoup de préparation ?
À l’écriture, je me suis arrangé pour ne pas avoir trop à danser et, par le cadrage, on peut aider à rendre les mouvements plus jolis. Plus que l’entraînement physique, je dirais que c’était un challenge de réalisation. Nous avons affaire ici à un art très esthétique et je ne voulais pas que ce soit un film de danse ou un clip. L’enjeu était d’utiliser le lieu pour s’intéresser aux personnages, à la passion que cela peut engendrer et surtout, à la relation père-fille qui allait s’y jouer.
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