«RTL, c’est culte» : c’est archivé chez… Sandrine !
Chaque samedi à 19h50, Sandrine Corman (41 ans) replonge dans les annales de RTL pour un été 100 % nostalgique. Ce flashback réjouit la Liégeoise qui compte vingt-trois ans de chaîne privée !
Plébiscité par le public l’été dernier avec une moyenne de 350.000 aficionados, «RTL, c’est culte» revient avec encore plus de pépites inédites. La chaîne promet, entre autres, une spéciale «boys-band», 65 ans de speakerine, les émissions musicales de Jean-Luc Bertrand et un portrait de l’iconique Marylène Bergmann.
Pourquoi RTL est-elle culte ?
RTL est vraiment «la» chaîne belge de référence. Même si, comme j’y travaille, cela peut paraître prétentieux. De Télé-Luxembourg, en 1955, à RTL-TVI aujourd’hui, la station a toujours su se réinventer en gardant son ADN, en étant populaire et proche du public. Les téléspectateurs aiment RTL car nous restons une équipe accessible. Je me souviens de l’engouement des gens lors des trains «Télévie», c’était terrible !
Quel est votre souvenir le plus lointain lié à RTL ?
Enfant, je regardais «Coup de dés» avec Alain Simons. J’y ai même joué avec mon frère. Mes parents ont aussi participé. Le dimanche soir, c’était «Dix qu’on aime». Je me vois encore reproduire les chorégraphies de Nathalie Pâque. J’ai aussi un souvenir précis de «Miss Belgique» lors du sacre d’Ilse De Meulemeester en 1994. J’étais jalouse car elle avait été couronnée par Patrick Bruel ! (Rires)
Comment l’émission évolue-t-elle cet été ?
Le covid commence à nous lâcher et j’aurai cette fois des invités en plateau. L’année passée, cela se faisait par écran interposé. Les réponses étaient enregistrées. Il n’y avait aucune interaction, c’était bizarre. Vos lecteurs vont retrouver des visages connus parlant de leur expérience sur RTL. Je suis sûre que le succès sera au rendez-vous.
On va revoir des speakerines ayant marqué les esprits, dont une certaine Sandrine Corman…
(Rires) J’en garde un excellent souvenir. Je suis très reconnaissante d’avoir pu démarrer ma carrière ainsi. Ce n’était pas gagné car en plus d’être très jeune, j’avais un fort accent liégeois. Annoncer les émissions est une bonne école car il faut retomber sur ses pattes en cas de panne ou d’erreur…
C’était l’époque des «jeux de fidélité» – «Le Coffre-Fort», «Fera, fera pas» – où vous appeliez le téléspectateur pour lui faire gagner de l’argent…
C’était un rendez-vous proposé trois fois par jour, avant les JT de 13 et 19 h et le soir après 20 h. C’était de l’impro totale car on ne savait jamais sur qui on allait tomber. Parfois, les gens ne comprenaient rien au jeu ou nous remballaient et il fallait meubler (Rires). C’est un bon exercice pour démarrer une carrière à la télé.
Après vingt-trois ans à RTL, quel regard portez-vous sur la télé d’aujourd’hui ?
C’est l’ère des réseaux sociaux et de l’info instantanée. Il ne faut plus attendre 19 h pour connaître un fait d’actualité. Même si je ne suis pas nostalgique, je regrette les shows de variétés qu’on regardait en famille…
Cet article est paru dans le Télépro du 10/6/2021
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