C’est le 29 juin prochain que la RTBF donnera le coup d’envoi de sa nouvelle offre destinée à la génération Z : TARMAC. Hip-hop, R’n’B et soul seront au programme.
Le projet a été lancé, il y a deux ans. Mais c’est depuis septembre dernier et l’arrivée de Joël Habay (transfuge de Radio Nostalgie) et Thomas Duprel que les choses se sont accélérées pour ce que l’on appelle encore «Média Z» à la RTBF.
À la rencontre des jeunes
Le nom «TARMAC» rappelle le terrain de jeu des aficionados du hip-hop, dans les cités ou les parcs. La «webradio» sera disponible sur une application dédiée (à télécharger dès le 28 juin sur iOS et Google Play) et sur Auvio. Et quand le DAB+ (la radio numérique) sera effectivement lancée en Belgique francophone, la station y trouvera sa place. En attendant, c’est là où consomment les 15-25 ans (les réseaux sociaux et Youtube) que TARMAC va tâter le terrain et tenter de s’imposer.
Si AKRO était sans doute le mieux placé dans la place pour prendre la direction du format, le chanteur confie qu’il a passé les tests comme tous les candidats de l’appel lancé par la RTBF, au printemps 2016. Management, budget, études, marketing,… il a dû tout maîtriser pour décrocher le job.
Mais Thomas Duprel l’annonce tout de suite aussi : si pour mener à bien le lancement de TARMAC, il a mis sa carrière musicale entre parenthèses, il compte bien retourner vers l’écriture et les studios. «Mais je ne ferai pas l’erreur que d’autres ont fait en faisant de « ma » radio, la chaîne de Starflam», précise-t-il.
Un véritable vent de fraîcheur va souffler sur la RTBF. NRJ, Fun Radio et autre Radio Panik (Bruxelles) n’ont qu’à bien se tenir en FM, la grande révolution pourrait bien arriver par le digital !
Pierre Bertinchamps
Plus qu’une offre de contenu, TARMAC, c’est un concept. L’ancien studio où La Première enregistrait le «Jeu des dictionnaires» est reconverti en véritable salle de jeux. Une rame de métro fera office de studio radio, avec possibilité de faire du deejaying. Le quai sera en fait la scène pour des showcases. Un coin cosy pour des rencontres plus slowly et magazine. Et un loft (pas celui de «Sans chichis») pour des séquences de gaming, par exemple. Même les murs extérieurs ont été tagués avec soin… Le tout – on le rappelle – à voir exclusivement sur la Toile.
Les autres radios jeunes dans le collimateur
TARMAC se déclinera en huit sons différents sur l’application (Premium, Hip-hop US, Hip-hop FR/BE, R’n’B, Hits, Island, Chillin et Worldwide). L’équipe se compose d’une petite dizaine d’animateurs et de chroniqueurs. Et comme c’est aussi la mode en radio, l’humour sera présent avec une chronique hebdomadaire de Cécile Djunga, et on parle même d’un programme de stand up d’ici septembre…
Si AKRO était sans doute le mieux placé dans la place pour prendre la direction du format, le chanteur confie qu’il a passé les tests comme tous les candidats de l’appel lancé par la RTBF, au printemps 2016. Management, budget, études, marketing,… il a dû tout maîtriser pour décrocher le job.
Mais Thomas Duprel l’annonce tout de suite aussi : si pour mener à bien le lancement de TARMAC, il a mis sa carrière musicale entre parenthèses, il compte bien retourner vers l’écriture et les studios. «Mais je ne ferai pas l’erreur que d’autres ont fait en faisant de « ma » radio, la chaîne de Starflam», précise-t-il.
Un véritable vent de fraîcheur va souffler sur la RTBF. NRJ, Fun Radio et autre Radio Panik (Bruxelles) n’ont qu’à bien se tenir en FM, la grande révolution pourrait bien arriver par le digital !
Pierre Bertinchamps
Au programme, une «radio» premium avec une matinale («Bad n Breakfast»), une progra musicale en journée et des talks en soirée, dont «Je vous salue ma rue». Une libre-antenne de 2 heures qui ira à la rencontre des jeunes dans leur rue. Un van va sillonner la Fédération Wallonie-Bruxelles pour choper le jeune là où il se trouve, dans sa rue ou sa maison de jeunes et le laisser s’exprimer par l’art urbain.
Des studios adaptés
TARMAC n’est pas véritablement une première en Belgique, un programme du même gabarit existe en Flandre depuis une quinzaine d’années sur Stu Bru (VRT). «Nous sommes un peu à la traîne», reconnaît AKRO (le pseudo de Thomas Duprel dans le groupe Starflam). «C’était une demande de la RTBF d’avoir un média pour les jeunes. Après une étude marketing, on s’est rendu compte que les jeunes de la « diaspora et de l’immigration » sont très axés hip-hop.» La chaîne publique avait prospecté un peu partout pour savoir ce qui intéresse le plus les ados de 2017 avant de choisir l’orientation de Media Z.
Plus qu’une offre de contenu, TARMAC, c’est un concept. L’ancien studio où La Première enregistrait le «Jeu des dictionnaires» est reconverti en véritable salle de jeux. Une rame de métro fera office de studio radio, avec possibilité de faire du deejaying. Le quai sera en fait la scène pour des showcases. Un coin cosy pour des rencontres plus slowly et magazine. Et un loft (pas celui de «Sans chichis») pour des séquences de gaming, par exemple. Même les murs extérieurs ont été tagués avec soin… Le tout – on le rappelle – à voir exclusivement sur la Toile.
Les autres radios jeunes dans le collimateur
TARMAC se déclinera en huit sons différents sur l’application (Premium, Hip-hop US, Hip-hop FR/BE, R’n’B, Hits, Island, Chillin et Worldwide). L’équipe se compose d’une petite dizaine d’animateurs et de chroniqueurs. Et comme c’est aussi la mode en radio, l’humour sera présent avec une chronique hebdomadaire de Cécile Djunga, et on parle même d’un programme de stand up d’ici septembre…
Si AKRO était sans doute le mieux placé dans la place pour prendre la direction du format, le chanteur confie qu’il a passé les tests comme tous les candidats de l’appel lancé par la RTBF, au printemps 2016. Management, budget, études, marketing,… il a dû tout maîtriser pour décrocher le job.
Mais Thomas Duprel l’annonce tout de suite aussi : si pour mener à bien le lancement de TARMAC, il a mis sa carrière musicale entre parenthèses, il compte bien retourner vers l’écriture et les studios. «Mais je ne ferai pas l’erreur que d’autres ont fait en faisant de « ma » radio, la chaîne de Starflam», précise-t-il.
Un véritable vent de fraîcheur va souffler sur la RTBF. NRJ, Fun Radio et autre Radio Panik (Bruxelles) n’ont qu’à bien se tenir en FM, la grande révolution pourrait bien arriver par le digital !
Pierre Bertinchamps
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