RTBF : cherche joker du JT désespérément !

RTBF : cherche joker du JT désespérément !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le remplacement de postes au JT de la RTBF devient un vrai casse-tête d’autant qu’Alexandre Mitea vient aussi de prendre un congé sans solde d’un an.

Avec le départ, en juillet, de Delphine Simon et celui, dimanche dernier, d’Anne Goderniaux, la RTBF cherche des remplaçants pour les fonctions de joker du JT de La Une et de La Deux. Des castings sont encore en cours.

Reprenons. Le départ d’Anne Goderniaux libère une place de joker pour les éditions du week-end, sur La Une. La RTBF souhaiterait rééquilibrer un peu l’équipe pour ne plus laisser François De Brigode, seul homme de la situation. Un casting a été ouvert à la fin du mois d’août. Et il était exclusivement destiné à la gent masculine ertébéenne. Et qui dit La Une, dit aussi qu’il faudrait quelqu’un qui ait déjà de l’expérience dans le domaine.

Autre joker : Alex Mitea. Pas de chance ! Ce dernier vient de prendre une année sabbatique loin de la rédaction de la RTBF. Le casse-tête vire au cauchemar pour la direction de l’info de service public. Et ça pourrait encore s’aggraver puisque dans la presse, Julie Morelle a déclaré réfléchir à l’opportunité de délaisser le JT, puisque son émission «Lieux publics» est renouvelée pour au moins 5 numéros, cette saison…

Départs volontaires (ou non), pauses carrières, réorientation… autant de désertions de la rédaction du journal télévisé qui commencent à faire désordre. Dans sa communication, la chaîne publique semble relativiser et explique que tous les départs ne sont pas forcément la conséquence d’une ambiance détestable en interne, mais parfois des choix de vie ou des opportunités de carrière.

À ce sujet, l’administrateur-général, Jean-Paul Philippot a répondu à une interpellation, lors de la conférence de rentrée de La Une. «Quand je fais des appels à candidatures, j’ai des tas de réponses de personnes qui viennent de la presse écrite. Ce sont des gens qui souhaitent quitter leur poste. Je n’en déduis pas pour autant que tout va mal dans la presse écrite !» Une façon de clouer le bec… à la langue de bois !

Pierre Bertinchamps

Un nom vient à l’esprit, celui de Jonathan Bradfer. D’autant que l’ex-journaliste sportif a déjà officié au «13 Heures». Les codes de La Une, il les connaît. Mais voilà, le rôle de joker, n’est qu’un «temps partiel». Et dans la logique en place de «1 visage, 1 chaîne», Jonathan perdrait sans doute le fauteuil du «15 Minutes» de La Deux, aux côtés d’Ophélie Fontana. Retour à la case départ…

D’autant qu’il faut aussi remplacer un autre joker, celui du «15 Minutes», suite à la parenthèse inattendue de Delphine Simon. Et si Nicolas Gillard voulait aussi passer sur La Une, ce serait un nouveau poste à pourvoir (avec le fauteuil du «12 Minutes» en bonus !). Dans le vivier des jokers du JT de La Deux, il y a aussi Justine Katz, qui avait intégré l’équipe, l’an dernier. Mais ça, c’était avant les attentats de Paris et de Bruxelles. Depuis, la journaliste est à temps plein sur les affaires judiciaires.

Autre joker : Alex Mitea. Pas de chance ! Ce dernier vient de prendre une année sabbatique loin de la rédaction de la RTBF. Le casse-tête vire au cauchemar pour la direction de l’info de service public. Et ça pourrait encore s’aggraver puisque dans la presse, Julie Morelle a déclaré réfléchir à l’opportunité de délaisser le JT, puisque son émission «Lieux publics» est renouvelée pour au moins 5 numéros, cette saison…

Départs volontaires (ou non), pauses carrières, réorientation… autant de désertions de la rédaction du journal télévisé qui commencent à faire désordre. Dans sa communication, la chaîne publique semble relativiser et explique que tous les départs ne sont pas forcément la conséquence d’une ambiance détestable en interne, mais parfois des choix de vie ou des opportunités de carrière.

À ce sujet, l’administrateur-général, Jean-Paul Philippot a répondu à une interpellation, lors de la conférence de rentrée de La Une. «Quand je fais des appels à candidatures, j’ai des tas de réponses de personnes qui viennent de la presse écrite. Ce sont des gens qui souhaitent quitter leur poste. Je n’en déduis pas pour autant que tout va mal dans la presse écrite !» Une façon de clouer le bec… à la langue de bois !

Pierre Bertinchamps

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