«Roubaix, une lumière» : un polar inspiré d’un crime sordide

Pour son rôle, Roschdy Zem (avec Antoine Reinartz sur la photo) a remporté le César du Meilleur acteur en 2020 © Arte/Shanna Besson

Un film diffusé ce jeudi à 20h35 sur La Trois.

Pour son premier polar, Arnaud Desplechin s’attaque à un fait divers survenu à Roubaix, sa ville natale, en 2002. «J’avais envie de faire un film où il n’y ait plus aucune imagination, que ce ne soient que des faits réels. C’est un portrait de femmes qui passe par une institution bien imparfaite qu’est la police, dans une ville humiliée», explique le réalisateur.

Il met en scène une cité malade, où la violence et la drogue sont devenues monnaie courante. Roschdy Zem interprète le commissaire Daoud, chef de la police locale, qui enquête sur le meurtre d’une octogénaire, accompagné d’une nouvelle recrue, Louis Coterelle (Antoine Reinartz). Deux femmes, amantes, seraient à l’origine de l’homicide.

Noire, poignante, humaniste, l’histoire plonge dans la misère de la région et essaie d’en retirer une lumière. «Il y a cent mille visages à Roubaix», souligne l’acteur Antoine Reinartz. «C’est la ville la plus pauvre de France, mais une fois qu’on a dit ça, on n’a rien dit. Arnaud Desplechin nous montre vraiment plusieurs façons d’exister là-bas. C’est très romanesque, mais très réaliste.»

Cet article est paru dans le Télépro du 6/10/2022

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