Avec «Caruso 1873», Roberto Alagna rend un magnifique hommage au ténor Enrico Caruso (1873-1921), entouré de l’Orchestre national de France dirigé par Yvan Cassar.
Pour «Un soir de fête», le chanteur d’opéra (56 ans) évoque donc sa passion pour son illustre aîné, mais se lâche aussi sur des hymnes napolitains, de grands airs de Verdi et de Bizet.
«J’aime sortir de temps en temps de mon registre vocal classique, aller vers la pop ou le jazz. Tout cela enrichit et fait chanter d’une autre façon. J’ai appris à chanter legato (une manière liée, sans détacher les notes) avec Yves Montand !»
Demandé sur les scènes lyriques du monde entier, Roberto Alagna est une superstar atypique de l’univers de l’opéra. Issu d’un milieu modeste et autodidacte, ce Français d’origine sicilienne est resté spontané, affable et accessible malgré le succès. Mari de la soprano Aleksandra Kurzak, papa d’une fillette de 5 ans et d’une grande fille de 27 ans qui l’a fait grand-père, il est un homme comblé.
«Tout le monde me demande pourquoi je suis toujours de bonne humeur. C’est simple, chaque matin je me dis que la vie est un cadeau !», dit-il. Et en 2020, il chantera dans «Carmen» au Stade de France.
«Un soir de fête avec Roberto Alagna» est diffusé mardi à 21h05 sur France 3.
