Pour sa quatrième saison, «C’est Canteloup» signe son retour dès ce lundi 6 octobre sur TF1.
Absent des petits écrans depuis la fin du mois de juin, Nicolas Canteloup retrouve Nikos Aliagas «après trois saisons de succès», se targue la première chaîne française.
Pour les téléspectateurs qui auraient vécu dans un abri antiatomique ces cinq dernières années, le duo propose chaque soir une satire des faits marquants de la journée, avec son florilège d’imitations de personnalités politiques, du monde du spectacle ou des médias.
Bourdin et Placé mécontents
Également imitateur sur les ondes d’Europe 1, Nicolas Canteloup réapparaît en télévision dans un climat particulier. Les interventions matinales du trublion dans «La Revue de presque» lui ont valu deux récentes polémiques, aujourd’hui apaisées.
Ces dernières sont nées à la suite de sketchs ciblant l’animateur de RMC Jean-Jacques Bourdin, présenté comme sympathisant Front national, et le sénateur écologiste français Jean-Vincent Placé, raillé avec un accent asiatique volontairement caricatural.
«Si c’est plus féroce que drôle, il faut s’abstenir»
Dans une interview accordée à nos confrères français de Télé 2 semaines, Nicolas Canteloup «comprend» la colère du journaliste de RMC et de l’homme politique. Reste une question : où Canteloup place-t-il ses limites ? «Si c’est plus féroce que drôle, il faut s’abstenir», reconnaît-t-il dans un entretien au Parisien. «On est quand même quatre à écrire, et quand l’un de nous tire la sonnette d’alarme, on n’y va pas. Mais je peux comprendre Bourdin et Placé. On touche à votre identité, et il y a une onde de choc parce que les gens rient de vous.» «C’est Canteloup» sera-t-il, du coup, moins taquin à l’égard des deux personnalités ? La réponse dans les prochains jours sur TF1 aux alentours de 20h45.
Sébastien Varveris
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