Renée Felice Smith («NCIS : Los Angeles») «On ne me reconnaît jamais !»
Depuis 2010, Renée Felice Smith (35 ans) incarne l’analyste Nell Jones dans la série «NCIS : Los Angeles»…
Rencontre avec une comédienne naturelle et sympathique, lors du dernier Festival télé de Monte-Carlo.
Comment vous êtes-vous retrouvée dans «NCIS : Los Angeles» ?
J’étais une actrice en galère à New York, qui allait d’audition en audition. Jusqu’au jour où un ami travaillant dans une agence de casting a vu passer la description du personnage de Nell. Il a pensé que je serais parfaite. C’était présenté comme un rôle de garçon manqué et c’est mon cas. Je ne suis pas le genre de fille à me promener en bikini et à poser pour des séances photos glamour ! Le problème, c’est que j’avais déjà fait un casting pour ces mêmes producteurs… pour le rôle d’une fille de 16 ans. Donc ils ne voulaient pas me rencontrer, pensant que j’étais une gamine ! (Rires) Mon agent a dû parlementer pour leur faire comprendre qu’en réalité, j’avais 24 ans. Et finalement, j’ai pu me présenter et ils m’ont prise.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans ce rôle ?
Le fait d’avoir à mémoriser beaucoup de langage technique : les termes militaires, les noms des lieux, des personnages… Et aussi devoir travailler devant une équipe de plus de cinquante techniciens. Cela met une grosse pression, quand on n’a pas l’habitude. Ce n’est pas comme si vous jouiez une scène à la maison face à votre partenaire. Il a fallu que je m’y fasse rapidement… Mais je m’y suis faite !
Comment avez-vous vécu les réactions des fans ?
Eh bien, figurez-vous qu’on ne me reconnaît jamais ! Les seuls endroits où ça arrive, c’est en avion ! Je me souviens d’une dame, à côté de moi, qui était justement en train de regarder un épisode de la série. À un moment, j’ai échangé quelques mots avec l’hôtesse de l’air et ma voisine a reconnu ma voix. Elle était extrêmement contente et a été adorable. Elle m’a dit que c’était réconfortant pour elle de regarder la série quand elle traversait des moments difficiles et qu’elle avait l’impression de nous connaître vraiment. Cela m’a touchée.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro paru le 30/4/2020
Entretien : Patrick Loubatière
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