Rencontre avec Kev Adams, fameux « Fiston » !

Rencontre avec Kev Adams, fameux "Fiston" !

En duo avec Franck Dubosc, l’humoriste préféré des «d’jeuns» réalise son plus grand rêve : être acteur.

Kev Adams :

«Faire des films ? J’y ai toujours cru !»

Après une apparition dans «Les Profs», Kev Adams (22 ans) a atteint son objectif : un rôle principal au grand écran. Aux côtés de Franck Dubosc, il est un «Fiston» amoureux d’une fille canon depuis l’école maternelle. Et cherche, à l’âge de raison, les clés pour enfin la séduire.

«Un looser attachant»

Qu’avez-vous pensé du projet au premier abord ?

Je l’ai trouvé très beau, très bon, très fort. J’ai rencontré l’auteur du scénario, je lui en ai fait part et il m’a dit qu’il allait réécrire le rôle pour moi ! Quel plaisir. De plus, cela s’est passé à une époque où je n’avais pas encore ma notoriété actuelle. Cette attention et cette opportunité m’ont flatté, porté ! Mon personnage, Alex, est un peu looser, il a tout à apprendre côté séduction. Donc, tout à gagner aussi. Voilà un mec drôle, tendre, attachant.

Dans la voiture vous emmenant sur le premier jour de tournage, il paraît que vous avez craqué. Vrai ?

Oui. J’écume les castings depuis tout petit, je rêve de cinéma depuis l’âge de 6 ans. Il y a des moments où l’on se dit : «Ça va marcher, je serai comédien un jour et fier de présenter mes films.» Puis, à force d’essuyer des refus, on doute. Forcément. C’est si dur. Alors quand un matin, quelqu’un vous embarque pour aller rejoindre Franck Dubosc devant une caméra, l’émotion est au rendez-vous. J’ai pleuré de joie en pensant : «Je n’ai pas arrêté d’y croire une seule seconde et, en fin de compte, ça a marché !»

Maintenant que ce rêve s’est réalisé, est-ce euphorisant ou flippant ?

Ça met évidemment la pression et, en même temps, j’ai envie d’aller plus loin, de faire d’autres films, de m’améliorer sans cesse. Au début, sur un plateau, on est intimidé, puis après être passé au-delà de toutes ses peurs, on a confiance en soi. Le cinéma, c’est comme la scène ou la télé : une bonne drogue. Plus on en fait, plus on a envie d’en faire !

«Deux humoristes très sérieux»

Dubosc est votre partenaire. Que se passe-t-il quand deux humoristes sont sur le même plateau ?

Eh bien, on est très sérieux, très concentrés ! Nous avions tous deux envie de faire un film amusant mais aussi sensible. Cela nous mettait sur la même longueur d’ondes. Il n’y a pas eu de concurrence, d’envie de prouver quoi que ce soit à l’autre. Pas de concours de vannes ! On s’est juste un peu chambrés sur le mode «choc des générations» : je l’appelais «papy» et lui, «gamin». Pour rire, puisque nous ne sentions aucune différence d’âge ou de points de vue entre nous.

Franck dit de vous : «C’est un bosseur acharné». Votre avis ?

Heu, en effet. Quand la vie vous donne la chance d’exercer le métier qui vous passionne, c’est le moment de s’appliquer, de ne rien faire à moitié. Pareil sur scène : j’essaye de me donner au maximum. Bon, sur les planches, on a tout de suite la réaction du public. Mais le 7e art a aussi quelque chose de magique : s’asseoir au fond d’une salle et voir le public s’esclaffer devant un travail que l’on a mis plus d’un an à faire.
Entretien : Carol THILL

Découvrez ici notre critique et la bande-annonce du film :

«Fiston», comédie de P. Bourdiaux (France, 2014, 88 mn), avec Kev Adams, Franck Dubosc, Valérie Benguigui

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