«Raconte-moi des salades» : la vérité si je mens !

Jean-Michel Zecca est aux commandes d’un divertissement basé sur la capacité à raconter des salades.

Samedi soir à 20h45, l’animateur de RTL-TVI présente un nouveau divertissement : «Raconte-moi des salades». Des personnalités vont devoir convaincre leurs adversaires que l’histoire qu’ils racontent est vraie alors qu’elle ne l’est pas, et vice versa. Humour, mauvaise foi et surprises seront de la partie. Et le Jour de l’An, il proposera une grande soirée autour des quarante ans de la sortie en salle des «Bronzés font du ski». Bref, sur RTL-TVI, les fêtes se passent avec Jean-Michel Zecca !

Les people savent-ils bien mentir ?

Nous sommes plutôt dans de l’exagération ou le bobard. Nous allons entendre des histoires invraisemblables qui auront parfois été vécues par la vedette, mais le sel de l’émission, c’est qu’après trois ou quatre salades, on va avoir tendance à ne plus croire personne. Le côté vicieux, c’est qu’il faut que tout ce qui se raconte soit crédible. Quand c’est quelque chose de vrai, c’est facile, on trouve plein de détails pour convaincre. Mais quand il faut inventer de toutes pièces… Les people ont un talent d’improvisateur plus que de menteur.

Une personne qui ment, ça se voit ?

Nous ne sommes pas égaux face au mensonge. La programmation neuro-linguistique (PNL) montre que certains ont des attitudes ou des mimiques qui les trahissent, leur corps parle pour eux. Ici, il ne s’agit pas de décoder les invités de manière scientifique ! Ce sera très bon enfant. Mais vous verrez que certains sont plus à l’aise que d’autres. Ludovic Daxhelet, par exemple, est redoutable à ce jeu-là !

Vous êtes-vous fait avoir ?

Mille fois ! Contrairement à la version originale, en Angleterre, j’ai pris le parti de ne pas connaître les histoires avant. Ça me permet de jouer et poser des questions pour tenter de détricoter les choses.

Racontez-vous souvent des salades ?

Non… J’en ai rarement besoin. Mais j’ai tendance à enjoliver. Lorsque j’ai une histoire à raconter, il m’arrive de gonfler la scène pour que la chute soit plus savoureuse.

En parlant d’histoires drôles, quelle scène culte des «Bronzés font du ski» préférez-vous ?

Il n’y a pas longtemps, avec ma femme, on s’est refait la scène où les gens du refuge de montagne leur amène la gnôle avec le crapaud… Rien que l’appellation «liqueur d’échalote relevée au jus d’ail» me fait pisser de rire. Et ce moment où Marie-Anne Chazel tombe droite comme un i après l’avoir goûtée !

Plutôt «Les Bronzés» ou «Les Bronzés font du ski» ?

J’ai une petite préférence pour la version au ski. Les situations à la montagne me parlent peut-être plus et pourtant, le trait a été forcé à mourir !