Seize candidats vont tenter de décrocher le titre de «Top Chef» 2023 dont un amoureux de notre pays.
Si l’an dernier, ils étaient trois à participer à la compétition culinaire la plus prenante de RTL-TVI, il n’y a pour ainsi dire pas vraiment de Belge dans «Top Chef» cette année. Ou plutôt un candidat presque belge. César Lewandowski a 26 ans et vient de Bruxelles. En fait, il a vécu à Marseille jusqu’à ses 18 ans, avant de venir étudier l’économie en Belgique. Et c’est chez nous qu’il a ouvert son premier restaurant. Présentation.
César a déjà vécu plusieurs vies qui ont façonné sa personnalité et son approche à la cuisine. Très jeune, il tombe malade, avec le diagnostic d’un cancer. Durant cette période, il trouve quelques moments d’évasion lorsqu’il cuisine avec son beau-père. C’est de là que provient sa passion pour la cuisine, ou plutôt son désir de liberté et sa volonté de prendre le temps, de partager des moments d’amour autour d’un bon plat sain, mais réconfortant.
Partage et convivialité, des traits de personnalité qui ne l’ont pas quitté. César a un parcours de jeune chef atypique. Après un parcours scolaire compliqué, il décide de mêler passion et métier, et entame un cursus à Ferrandi Bordeaux. Il s’épanouit dans les fourneaux de son école et dans les grandes maisons qu’il va fréquenter, notamment à l’Hôtel du Palais ou dans le prestigieux établissement «L’Arpège», où il apprendra la magie des légumes auprès des équipes du chef Alain Passard. À seulement 22 ans, il part à Bali pour ouvrir un restaurant. Il y développe une cuisine fusionnant des saveurs de la cuisine française aux produits locaux que lui offre l’île Indonésienne.
De retour en Belgique pendant la pandémie, il décide de mettre son savoir-faire et son savoir-être au profit de plusieurs restaurants de la capitale pour lesquels il devient chef itinérant. Il intervient dans des événements privés où il réalise une cuisine gastronomique inspirée de ses voyages. César développe aujourd’hui son projet de street-food gastronomique, César Rolls, avec déjà un premier restaurant ouvert aux Halles Saint-Géry à Bruxelles.
Son univers culinaire : César le définit comme libre et évolutif. Aujourd’hui orienté vers la street-food, il n’hésite pas à s’approprier les classiques de la cuisine locale en les remettant au goût du jour, comme il le fait avec justesse et panache dans son projet bruxellois, le César Rolls.
«Mon univers change en fonction des gens qui m’entourent, du lieu dans lequel je me trouve et des aliments que l’environnement met à ma disposition. Je veux rester libre et libérer mes désirs dans ma passion pour la cuisine», explique le jeune chef.
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