Qui est Carolina De Salvo, la nouvelle animatrice de «Faut pas rêver» (France 3) ?

Qui est Carolina De Salvo, la nouvelle animatrice de «Faut pas rêver» (France 3) ?
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Ce lundi 20 novembre à 20h55, le magazine de voyages de France 3 met le cap sur la Sicile. Emmenée par sa nouvelle présentatrice, Carolina De Salvo, qui anime désormais le programme en alternance avec Philippe Gougler, l’émission de découverte nous révèle une île déconcertante de beauté. Le nouveau visage du programme culte nous en dit plus.

Comment s’est faite votre arrivée à la présentation de «Faut pas rêver» ?

J’ai d’abord été traductrice et assistante pour des documentaires, car je savais depuis toujours que je voulais réaliser des sujets. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je suis venue en France à 17 ans, car vous avez une grande tradition en matière de réalisation de documentaires que n’a pas l’Italie, mon pays d’origine. Puis, une fois, lors d’un carnet de route de «Thalassa», le réalisateur m’a demandé d’apparaître à l’écran pour fluidifier la narration. Comme l’expérience a bien fonctionné, les équipes de l’émission m’ont proposé de faire mes propres carnets de route. Je me suis ainsi retrouvée derrière la caméra, et j’ai découvert une autre manière de raconter les histoires. Lorsque vous êtes derrière la caméra, il y a un côté un peu intimidant pour les gens. Alors qu’en étant vous même face à l’objectif, vous vous trouvez à hauteur d’homme, et l’échange devient ainsi plus évident.

«Faut pas rêver» n’est donc pas votre première expérience à la présentation ?

Non, j’ai eu quelques expériences auparavant. Je me suis notamment retrouvée sur Planète + Thalassa, chaîne qui n’existe plus et pour laquelle j’ai présenté «Carolina au cœur de la vie sauvage» où j’incarnais l’urbaine qui s’aventure en terrain hostile. J’ai notamment été en Amazonie, en Guyane, ou plus modestement dans le Vercors. Un jour, les équipes de «Faut pas rêver» sont tombées sur un DVD de cette série de documentaires, totalement par hasard, et m’ont alors appelée pour épauler Philippe Gougler, très accaparé par l’émission «Des trains pas comme les autres» (France 5).

Vous êtes originaire de Sicile. L’endroit où sera tourné votre premier numéro. Sacrée coïncidence ?

C’est assez incroyable en effet ! On peut se dire que cela va être pratique car je connais le pays. Or, j’ai eu une petite inquiétude. Car même si j’ai grandi entre Rome et la Sicile, et que je connais très bien cette région, je me suis dit que je n’aurais pas un regard vierge. J’ai dû me mettre dans la peau de quelqu’un qui ne connaît pas forcément les lieux.

J’avais donc peur de ne pas être émerveillée et de ne pas saisir toutes les nuances et les beautés qu’il convenait de mettre en avant. Interviewer les Italiens en français n’a pas non plus été chose aisée. J’ai dû faire une petite gymnastique intellectuelle. J’avais toujours envie de leur répondre en italien.

L’émission va-t-elle connaître des évolutions ?

On va rester sur le principe d’une présentation très incarnée. Il s’agit de notre voyage, à Philippe ou moi-même, appuyé par des reportages plus approfondis. Et non pas un patchwork de sujets livrés tels quels au téléspectateurs. Il y aura néanmoins une nouveauté avec la volonté d’apporter un peu plus d’urbain, et donc, sans doute plus d’escales dans de grandes villes. «Faut pas rêver» ayant également mis en avant des destinations très lointaines, je pense que désormais, nous passerons aussi plus de temps en Europe.

Quelles sont les autres destinations où vous allez nous emmener ?

Je pars la semaine prochaine pour tourner une émission au Maroc. Une destination qui n’est pas si lointaine, et qui permet de découvrir un lieu très dépaysant, à seulement trois heures de Paris. En tant qu’Italienne, je suis bien placée pour savoir qu’il n’est pas nécessaire de partir à l’autre bout du monde pour être dépaysée.

Quels sont les lieux que vous rêver de découvrir ? 

Il y en a tellement. J’aimerais beaucoup retourner en Iran ainsi qu’au Portugal. Sinon, je rêve de découvrir la route de la soie, entre le Kirghizstan, la Mongolie et l’Ouzbékistan. Sans oublier l’Amérique latine que j’aime tout particulièrement. J’ai habité un temps en Argentine, à la frontière avec le Paraguay. J’adore aussi le Pérou, le Chili et la cordillère des Andes : tout cela représente ma région de cœur. Me rendre au Japon, autre destination me faisant rêver, est également dans mes projets. Après, les destinations que je veux visiter ne sont pas, bien sûr, forcément celles qu’on retrouverait dans «Faut pas rêver»…

Entretien : Yannick Sado

Découvrez ci-dessous le sommaire de l’émission de ce lundi :

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