«Queen Kidjo, le rythme absolu» : la voix féministe de l’Afrique

France 5 brosse le portrait d’une artiste engagée et infatigable, élue «première diva d’Afrique» par Time Magazine © France 5/Fabrice Mabillot

Un documentaire à voir ce vendredi à 22h20 sur France 5.

Selon le Guardian, Angélique Kidjo (60 ans) est considérée comme l’une des cent femmes les plus influentes au monde. D’après Peter Gabriel, elle ne «fait qu’une bouchée des hommes» !

Son franc-parler et son tempérament de feu sont connus pour soulever des montagnes. En trente ans de carrière, la chanteuse et activiste béninoise a côtoyé les Obama, Desmond Tutu, Mandela, George Clooney, Bill Gates… Ses modèles s’appellent Aretha Franklin, Nina Simone, Miriam Makeba, Celia Cruz…

Ambassadrice de bonne volonté auprès de l’Unicef depuis 2002, elle a ensuite créé la fondation Batonga qui participe à l’éducation des femmes africaines.

Angélique Kidjo est née dans un pays où aller à l’école, pour une fille, était un acte de résistance. En septembre 1983, face à la dictature marxiste-léniniste et à la censure, elle prend ses jambes à son cou, direction la France. Exilée à Paris, elle fait des ménages et des tresses, chante dans des chœurs et fréquente l’école de jazz où elle rencontre futur son mari musicien, Jean Hébrail.

Signée par un prestigieux label, elle participe à l’essor de la world music et voltige entre musiques traditionnelles africaines, jazz, soul et rythmes latinos.

Cet article est paru dans le Télépro du 24/6/2021

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici