Un documentaire s’interroge, ce samedi à 22h25 sur Arte.
Selon l’OMS, un milliard d’individus souffriraient de troubles psychiques à travers la planète. Les besoins ont explosé, mais nous n’avons pas les ressources humaines pour y faire face. La technologie pourrait-elle pallier le manque d’accès aux praticiens ? L’intelligence artificielle est déjà utilisée dans le cadre de nombreuses études psychiatriques, qu’il s’agisse de déterminer l’origine d’une maladie ou de fournir des indications sur l’efficacité d’un traitement.
La technologie sait par ailleurs reconnaître les émotions humaines, y compris feintes, et les imiter. Si des chercheurs s’en servent pour améliorer la relation entre patients et médecins, cette avancée pourrait ouvrir la voie à une IA thérapeutique. Aux États-Unis, des robots conversationnels existent déjà, pour permettre aux utilisateurs de prolonger leur thérapie au quotidien.
Les machines font-elles de meilleurs thérapeutes que les humains ? L’IA présente l’avantage d’être disponible à tout moment et de libérer de la peur du jugement. Saskia, qui se débat avec les séquelles d’une enfance insécurisante, s’est ainsi dotée d’un compagnon virtuel qui l’accompagne au jour le jour et l’aide à surmonter ses instants de détresse. Mais n’y a-t-il pas un risque à confi er notre bien-être psychologique à des robots – d’autant plus quand ils n’ont pas été «entraînés» par des spécialistes ?
Cet article est paru dans le Télépro du 27/2/2025
