Prometheus
La science-fiction inspire à nouveau le réalisateur d’«Alien», pour un film menant aux origines de l’humanité…
On a beaucoup glosé sur les possibles origines extraterrestres de la vie humaine sur notre planète. Ridley Scott alimente à sa façon le débat en imaginant que des explorateurs découvrent certains indices laissant supposer que c’est bien le cas. S’ensuivra une expédition vers les confins de l’univers, un voyage fantastique menant vers un inconnu qui n’est pas – on s’en doute – forcément exempt de danger…
Très attendu, comme chaque nouvelle création du réalisateur britannique de «Gladiator» et «Blade Runner», «Prometheus» s’annonce comme un film très spectaculaire, dans lequel l’élément scientifique cède vite le pas à l’aventure et… la terreur. Dans le rôle principal, et face à la grandiose Charlize Theron, Michael Fassbender («Shame», «A Dangerous Method») devra confirmer son nouveau statut de jeune acteur le plus prometteur de sa génération.
Louis DANVERS
Science-fiction/horreur de Ridley Scott (États-Unis, 2012, 123 min), avec Michael Fassbender (David), Charlize Theron (Meredith Vickers) et Noomi Rapace (Elizabeth Shaw).
Vos autres sorties du
mercredi 30 mai
2012
Cosmopolis
David Cronenberg adapte le roman apocalyptique de Don De Lillo et offre à Robert Pattinson son plus grand défi d’acteur.
Ce n’est pas un rôle facile que celui d’Eric Packer, golden boy confronté, dans un New York livré au chaos, à l’effondrement du système qui l’a vu réussir et dont il est devenu un symbole. En le proposant à Robert Pattinson, l’Edward Cullen de la saga «Twilight», David Cronenberg («Dead Zone», «La Mouche»…) a lancé au jeune comédien un bien fameux défi. Présenté au festival de Cannes et donc interdit de projections de presse avant cette «première» mondiale, «Cosmopolis», adapté du passionnant roman de Don De Lillo, est un des films les plus attendus de l’année.
L.D.
Drame de David Cronenberg (France/Canada, 2012, 108 min), avec Robert Pattinson (Eric Packer), Juliette Binoche (Didi Fancher) et Sarah Gadon (Elise Shifrin).
À perdre la raison
Inspiré d’un fait divers terrifiant, le film de Joachim Lafosse touche à l’universel. Émilie Dequenne y est prodigieuse !
Bouleversé par le quintuple infanticide de Geneviève Lhermitte, Joachim Lafosse s’en inspire pour une fiction où Émilie Dequenne, Tahar Rahim et Niels Arestrup incarnent le triangle épouse-mari-protecteur au sein duquel s’est produit le drame. Comment trop vouloir le bien peut engendrer du mal, la tragédie filmée par le réalisateur d’«Élève libre» et de «Nue propriété» pose la question des limites, celle aussi de la position de la femme, et d’une dérive mentale à laquelle même l’amour maternel ne pourra résister. On est rivé au spectacle, qui marche comme un thriller. Dans le rôle central, Émilie Dequenne est vertigineuse.
L.D.
Drame de Joachim Lafosse (Belgique/France/Luxembourg/Suisse, 2011, 114 min), avec Émilie Dequenne (Murielle), Niels Arestrup (André Pinget) et Tahar Rahim (Mounir).
Mais aussi :
Moonrise Kingdom
Très bon
Drame de Wes Anderson (États-Unis, 2012, 94 min), avec Bruce Willis, Edward Norton et Bill Murray.
La Fête du feu
Très bon
Drame de Asghar Farhadi (Iran, 2006, 104 min), avec Hedye Tehrani, Taraneh Alidoosti et Hamid Farokhnezhad
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