Prince Andrew : royal scandale sur la BBC
Le troisième enfant, second garçon et fils préféré de feu Elizabeth IIa perdu toute superbe et sa réputation, lors d’une interview-dérapage en 2019.
«Royal Scandal » : La Une diffuse, lundi à 20h20, cette minisérie relatant comment le Prince Andrew (64 ans) s’est fourvoyé, en espérant se défendre d’accusations d’abus sexuels, au cours d’un entretien sur la BBC, il y a cinq ans. Devenu une honte nationale, l’homme s’est vu retirer ses titres militaires et honorifiques, et son droit à utiliser le titre d’altesse royale.
Fêtes « légères »
« Tout a changé pour lui », dit Emily Maitlis qui l’a mis sur la sellette devant les caméras, en novembre 2019. En cause : son trop-plein de confiance dans l’affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui, avant d’être arrêté pour crimes sexuels et de se suicider en juin 2019, a été son ami. Le millionnaire s’entourait de gens puissants et célèbres. Certains participaient à des fêtes « légères ». Epstein et sa complice, la mondaine Ghislaine Maxwell, y attiraient des jeunes femmes pour distraire les invités. Des dizaines d’entre elles ont ensuite clamé avoir été violées. Parmi elles, Virginia Giuffre a accusé Andrew de l’avoir abusée à trois reprises en 2001. Elle avait 17 ans.
Un donpour se racheter
Sur le plateau de Maitlis, le Prince a nié ces allégations, mais a confirmé avoir été proche d’Epstein. En 2022, un juge américain a rejeté le procès contre Andrew. Bien que délesté, le Prince a conclu un accord avec Virginia Giuffre en faisant un généreux don à l’association de cette dernière, Victims Refuse Silence, assurant qu’il n’avait jamais eu l’intention de calomnier la dame.
Aucune excuse
En outre, dans l’interview télévisée, il a présenté ses excuses non pas pour sa relation avec le criminel, mais pour son impact public sur les Windsor. Pour couronner le tout, celui qui est huitième dans l’ordre de succession au trône n’a pas reconnu le statut de victimes des jeunes femmes abusées par son ex-ami. Un scandale qui fit les choux gras de la presse britannique, suscitant l’ironie des chroniqueurs et experts.
Orgueil mal placé
« Il pensait pouvoir s’en sortir, avoir suffisamment de charisme. C’est une réaction psychopathique archétypale », estime Mark Borkowski, écrivain, conférencier et agent de relations publiques anglais. « Tout cela a été lourdement chargé d’orgueil ! Le voilà désormais prisonnier de sa propre fierté. Ses conseillers ont très bien fait tout ce qu’il ne fallait pas faire ! »
Querelle de frères
Si les observateurs s’en donnent à cœur joie, le roi Charles III, aîné du perturbateur, serait très affecté par cette histoire. Il aimerait qu’Andrew se fasse plus discret en quittant sa résidence, le Royal Lodge de Windsor, propriété de 31 pièces d’environ 40 millions €. Mais l’intéressé réussit à l’entretenir grâce à des connaissances, notamment issues du Moyen-Orient, bien que la monarchie lui ait ôté ses allocations.
Pour le biendes Windsor
Charles consentirait à soutenir financièrement Andy si celui-ci acceptait de se retirer à Frogmore Cottage, ex-demeure de Harry et Meghan. Le cadet s’y refuse. « Il y a de la frustration et de l’animosité entre les frères », avance la journaliste Helena Chard sur Fox News Digital. « Le Prince a le sentiment qu’il n’a rien à perdre, alors que le Roi veut juste qu’il fasse preuve de bon sens et que le problème soit réglé. » Pour le bien de la Famille royale.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/1/2025
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