«Presque» : 3 questions à Bernard Campan

Porteur d’un handicap depuis la naissance, l’écrivain et philosophe suisse Alexandre Jollien (47 ans) partage l’affiche avec Bernard Campan (65 ans) © Prod.

Un film des plus émouvants à voir ce lundi à 20h25 sur La Une.

Louis (Bernard Campan), 58 ans, célibataire endurci, est directeur d’une société de pompes funèbres. Igor (Alexandre Jollien) a 40 ans et un esprit vif dans un corps handicapé. Sur un coup de tête, Louis emmène Igor avec lui en corbillard, conduire la dépouille d’une vieille dame au pied des Cévennes. Un film de et avec Bernard Campan et Alexandre Jollien.

Pouvez-vous nous raconter votre première rencontre avec Alexandre Jollien ?

Je suis arrivé à la gare où Alexandre était venu m’accueillir. On se balade le long du lac Léman et puis à un moment, Alex me dit : «Tu veux qu’on se baigne ?» Je lui dis que je n’ai pas de maillot de bain. Il me dit : «Ça c’est pas grave !». On s’est désapé, on s’est mis en slip et on s’est baigné dans le lac Léman !

Ce qui n’est pas sans rapport avec une des scènes du film !

De toute façon, notre aventure commune et personnelle a beaucoup de liens avec le film et vice-versa…

Qu’espérez-vous pouvoir changer avec ce film ?

On aimerait que le film touche les gens et toucher, c’est modifier. Si en sortant de ce film les gens se sentent un peu différents, avec une envie de vivre différemment, de vivre moins dans la mécanicité, d’être plus ouverts, c’est déjà formidable !

Cet article est paru dans le Télépro du 5/10/2023

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