Mercredi, lors du Grand Débat de l’entre-deux tours, les journalistes de TF1 et de France 2 n’ont pas beaucoup eu l’occasion d’en placer une. Nathalie Saint-Cricq (France 2) s’exprime…
Au-delà du débat des candidats à l’Elysée, les deux journalistes appelés par TF1 (Christophe Jakubyszyn) et France 2 (Nathalie Saint-Cricq) n’ont pas eu l’occasion de vraiment modérer le plateau. Dès les premières secondes, Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont lancés des invectives jusqu’à la dernière seconde du débat… 2h30 plus tard !
Sur les réseaux sociaux, les journalistes étaient tantôt soutenus, tantôt gentiment moqués, notamment Nathalie Saint-Cricq dont une expression du visage a fait trois fois le tour de la Toile, et mise à toutes les sauces par les internautes.
Nous sommes tous Nathalie Saint-Cricq ce soir #2017LeDebat pic.twitter.com/sbOBqacbiy
— Vivien Vergnaud (@Vergnaud) 3 mai 2017
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Pour leur défense, il faut savoir que ce genre de débat est très cadenassé. «C’est un débat organisé par TF1 et France 2 mais encadré par le CSA. Nous n’avons pas le droit d’intervenir. Nous ne pouvons pas poser de questions anglées», précise la journaliste politique de France 2 sur le site de TV Mag. Elle reconnaît aussi que ses interventions n’ont pas été très bonnes. «On aurait pu mieux faire c’est sûr mais on a fait ce qu’on pouvait !»
Durant le direct, et sans doute prise dans l’échange musclé des deux candidats, Saint-Cricq ne s’est pas vraiment rendue compte de ce qui se passait. «C’est quand je suis sortie du plateau que j’ai réalisé la violence. Mon entourage était choqué. Quand j’ai revu les images sur LCI à 2 heures du matin, moi aussi…», confie-t-elle. Nathalie Saint-Cricq gardera de cet exercice une certaine «frustration».
Selon les analystes, C’est Emmanuel Macron qui sort gagnant de cette joute politique parfois de bas niveau. 16 millions de Français ont regardé le débat sur les deux premières chaines, et près d’un demi-million de Belges francophones.
Pierre Bertinchamps
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