Attendue pour le 21 septembre, la nouvelle formule de l’émission satirique ne sera plus un faux JT…
«À ciao bonsoir PPD !» Le cultissime double de Patrick Poivre d’Arvor, figure centrale des «Guignols de l’info» depuis leur création à la fin des années 80, ne sera plus la tête de proue de l’émission de Canal+
Selon nos confrères français de Télé2semaines, cette nouvelle saison va rompre avec le passé !
Passage en crypté, y compris en Belgique
Au début de l’été, une rumeur persistante annonçait la fin des «Guignols», qui aurait été suggérée par Vivendi, nouvel actionnaire de Canal+. Mais après une mobilisation générale des téléspectateurs et de nombreuses personnalités, le maintien de l’émission avait été concédé.
Voici quelques semaines, on a appris que la diffusion se ferait dorénavant en crypté (uniquement pour les abonnés de la chaîne à péage), et non plus en clair.
Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur ce qui attend les fans des «Guignols». Et ce qu’on nous annonce laisse craindre le pire…
Les auteurs auraient reçu des consignes strictes…
Ainsi, selon Télé2semaines, la nouvelle formule laisse tomber le décor du faux JT, pour nous faire pénétrer dans une salle de rédaction. La présentation des gags serait revue entièrement. Raison pour laquelle PPD passerait au second plan, et ne deviendrait qu’un personnage parmi d’autres…
On se souvient qu’un remplacement de la marionnette historique par celle d’Harry Roselmack au début des années 2000 s’était avérée un flop, et que la production avait rapidement fait marche arrière.
Plus grave : les gags seraient davantage tournés vers l’international, et traiteraient moins des sujets franco-français. Le ton risque d’être aussi moins corrosif. «Les auteurs ont eu comme consigne de chercher leur inspiration dans l’actualité d’un Top 100 de personnalités mondiales les plus en vue sur les réseaux sociaux», explique une source anonyme à Télé2semaines.
Va-t-on vers la fin des «Guignols de l’info», souvent saluée pour son irrévérence salutaire ? Huit mois après la tragédie de Charlie Hebdo, l’humour satirique vit en tout cas des heures difficiles…
Julien Vandevenne
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