Pour 2017, l’Eurovision fera escale à Kiev

Pour 2017, l’Eurovision fera escale à Kiev
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Après deux mois de tergiversations «à la ukrainienne», c’est la capitale qui a été choisie pour recevoir le 62e Concours Eurovision de la Chanson.

Après la victoire de Jamala (et son titre en tatare, «1944»), on savait que l’organisation de l’Eurovision 2017 serait difficile. Pour rappel, même si le calme est garanti sur une grosse majorité du territoire, l’Ukraine est tout de même en guerre, sur le front de l’Est, depuis l’annexion de la Crimée par les Russes en 2014. Le choix de la ville donne déjà le «la».

Propagande et coups bas

À Kiev, l’IEC a une capacité de 11.000 places dans la configuration pour l’Eurovision. Pour la petite histoire, la ville concurrente, Odessa, proposait de recouvrir son stade de foot dans une bulle de verre façon «Under the Dome». Kiev l’emporte à 19 voix contre 2, et une abstention.

La prochaine étape de ce marathon Eurovision, ce sera pour le mois de janvier, où la RTBF saura dans quelle demi-finale elle tombe (le mardi ou le jeudi). Au passage, les nouvelles dates de l’Eurovision 20107 sont confirmées, ce sera les 9, 11 et 13 mai prochain.

D’ici-là, la RTBF aura tranché entre Pierre Lizée ou Olivier Kaye pour nous représenter à Kiev.

Pierre Bertinchamps

Six villes avaient remis leur candidature pour l’organisation du Concours, fin juin, comme l’avait demandé l’UER. Un choix devait ensuite se porter sur deux candidatures avant de désigner le lieu définitif. Pour que le dossier soit retenu, il fallait respecter plusieurs critères comme la capacité hôtelière suffisante de la ville, le transport public, la taille de la salle ou les connexions internationales… Aux autorités de faire un tri et soumettre les propositions à l’UER.

Le choix ne fût pas simple. Tout d’abord au lieu de deux villes dans la dernière ligne droite, ce sont trois dossiers qui ont été retenus. Ensuite la date de l’annonce finale a été reportée de semaine en semaine pendant un mois et demi. Pour finalement accoucher du seul choix logique (du départ) : la capitale, Kiev. Et comme dans tous les bons polars, tous les coups ont été permis, on a même vu passer des vidéos de propagande sur les réseaux sociaux qui démontaient le côté féérique des cités en compétition. La campagne présidentielle américaine à côté, c’était un épisode des Télétubbies…

Découvrez un exemple de vidéo destiné à «casser» un adversaire :

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Dilemme à la belge

C’est donc le «plan B» de Kiev qui est retenu. L’International Exhibition Centre sera la salle qui accueillera tout le gratin européen de la télévision publique. Une organisation dans un palais des expositions ne sera pas une première puisqu’en 1987, c’est au Palais 7 du Heysel que la RTBF avait porté son choix. Là aussi la route avait été longue et semée d’embuches… 

À Kiev, l’IEC a une capacité de 11.000 places dans la configuration pour l’Eurovision. Pour la petite histoire, la ville concurrente, Odessa, proposait de recouvrir son stade de foot dans une bulle de verre façon «Under the Dome». Kiev l’emporte à 19 voix contre 2, et une abstention.

La prochaine étape de ce marathon Eurovision, ce sera pour le mois de janvier, où la RTBF saura dans quelle demi-finale elle tombe (le mardi ou le jeudi). Au passage, les nouvelles dates de l’Eurovision 20107 sont confirmées, ce sera les 9, 11 et 13 mai prochain.

D’ici-là, la RTBF aura tranché entre Pierre Lizée ou Olivier Kaye pour nous représenter à Kiev.

Pierre Bertinchamps

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