«Pop Utopia» (Arte) : un rêve de justice

Yoko Ono et John Lennon © Isopix

Cet été, Arte nous offre la clé des songes à travers des films, des documentaires et des concerts. Coup d’envoi ce vendredi à 22h30 avec le film «Pop Utopia» en deux parties, consacré aux grands idéaux défendus par des musiciens à travers leur art.

«L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves», affirmait, fin des années 1930, Eleanor Roosevelt. Elle avait fait de la protection des droits humains l’un de ses combats.

Quatre décennies plus tard, en 1971, John Lennon chante «Imagine», un hymne pacifiste repris par le monde entier, une main tendue plutôt qu’un poing levé. Avec sa femme Yoko Ono, l’artiste prend publiquement position contre la guerre au Vietnam. «Cette chanson est antinationaliste et anticapitaliste», déclarait-il. «Comme elle est enrobée de sucre, elle est acceptée ! J’ai compris comment passer un message politique, avec du miel.»

Elle lui vaudra d’être surveillé par le FBI et mal-aimé du président Nixon. Considérée comme «la chanson du siècle», son aura dépassera l’artiste. Lorsque des événements graves surviennent, comme les attentats du 13 novembre à Paris, elle rassemble toujours les foules.

Le second volet s’attarde sur les modes de vie alternatifs développés en musique, de «What a Wonderful World» de Louis Armstrong (1967) à «Earth Song» (1995) de Michael Jackson. 

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 2/7/2020

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