Dans «Sauver ou périr», sur La Une lundi à 20h40, le comédien campe un père de famille, sapeur-pompier passionné, soudain victime du feu qui chamboule sa vie. Rencontre avec l’acteur de 31 ans, une fois de plus remarquable !
Vous vous lancez, ici, un triple challenge : artistique, psychologique et physique !
La préparation a eu lieu en deux temps. Pour la partie où le héros est gravement blessé, je n’ai bu que de la soupe et des jus durant des semaines afin de perdre du poids. Afin d’habiter ce personnage meurtri, j’ai échangé avec de grands brûlés et leurs soignants. Ce contact a été éprouvant mais intéressant. Quant à l’entraînement des pompiers, j’ai passé plus de quatre mois avec eux, à la caserne de Paris. Il fallait adopter leur discipline et, pour la crédibilité, prendre du muscle.
Avez-vous pu les suivre en intervention ?
Oui ! Cette expérience m’a extirpé de ma zone de confort… J’ai vu de près de vrais accidents, des gens gravement blessés. À leurs côtés, les pompiers très dévoués m’ont bouleversé. Ils ont tant de maturité et de sagesse face à la détresse humaine. Je les ai aussi vus gérer un homme qui voulait se jeter du haut de son balcon. Ça remue les tripes !
Dans ce rôle, on en apprend beaucoup sur la nature humaine…
L’histoire de mon personnage m’a secoué. Être soldat du feu s’avère héroïque, mais les risques sont omniprésents. On porte secours aux autres, tout en pouvant être, à son tour, victime des flammes. Ce récit démontre combien il est complexe de se réinventer, se reconstruire, lorsque fatalité et souffrance vous tombent dessus.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro du 24/9/2020
