Piaf, l’amour en héritage
Après la diffusion de «Piaf : le concert idéal» (à 19.00) et du biopic «La Môme» (21.00) d’Olivier Dahan, incarnée magistralement par Marion Cotillard, Arte prolonge la soirée par un doc de Marianne Lamour autour de sa voix sensationnelle, sa gouaille, son impressionnant pouvoir émotionnel et son magnétisme à la ville comme à la scène.
Vedette dès 1936, Édith Piaf (1915-1963) a exploré et chanté l’amour, ses peines et ses joies jusqu’à New York. Après son décès, à 47 ans, Mireille Mathieu et Georgette Lemaire se sont disputé son héritage. Aujourd’hui, peu de jeunes interprètes se réclament d’elle, lui préférant Barbara. Explication de son biographe Robert Belleret : «Elle renvoie l’image d’une femme perdue, scandaleuse et sulfureuse qui s’est autodétruite. Les photos de son mariage avec Sarapo où elle a l’air d’une vieillarde ont sûrement terni sa réputation».
Avec une façon de scander «Voilà» au même rythme que «Padam, padam», Barbara Pravi (28 ans) a toutefois rappelé la Môme au Concours Eurovision de mai dernier. «Le rythme de la valse entraîne ce mouvement à trois temps. On peut penser aussi à la chanson « Au suivant » de Brel. On me compare beaucoup à Piaf. C’est parce que je suis une femme petite, brune. Je suis pourtant plus inspirée par Barbara et Brel», a-t-elle précisé.
Cet article est paru dans le Télépro du 19/08/2021.
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