Phrase polémique de Christophe Rochus sur la RTBF : le CSA classe sans suite

Phrase polémique de Christophe Rochus sur la RTBF : le CSA classe sans suite
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a classé sans suite les cinq plaintes qu’il a reçues à propos d’un commentaire livré par Christophe Rochus lors de la finale dames de Roland Garros, en direct sur La Deux. Ce commentaire « n’avait pas la signification qu’on aurait pu lui prêter en première écoute » et « les différentes réactions de la RTBF ont été efficaces pour lever l’ambigüité », explique jeudi l’instance de régulation.

Samedi 11 juin, lors de la finale dames de Roland Garros, diffusée en direct sur La Deux, le consultant Christophe Rochus a tenu des propos que de nombreux téléspectateurs ont jugé grossiers. « Vous pensez qu’elle a mouillé sur le dernier ou pas ? « , a-t-il demandé alors qu’il était interrogé sur la balle de match de la joueuse de tennis Jelena Ostapenko, qui venait de remporter son premier tournoi du Grand Chelem.

Le CSA a reçu cinq plaintes. Le secrétariat d’instruction, c’est-à-dire la chambre d’enquête du CSA, a alors interrogé la RTBF sur une possible atteinte à la dignité humaine ou au respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. La RTBF lui a confirmé que Christophe Rochus n’avait pas pour intention « de faire une allusion sexuelle qu’il juge particulièrement vulgaire mais employait le terme ‘mouiller’ au sens du jargon tennistique qui signifie ‘avoir peur’ « , rapporte le CSA.

Christophe Rochus lui-même s’était déjà expliqué et excusé sur la page Facebook de RTBF Sport, tandis que Michel Lecomte, directeur des Sports, avait également présenté les excuses de la RTBF dans la presse. Michel Lecomte s’est de plus entretenu avec Christophe Rochus pour le prier d’éviter à l’avenir les expressions qui peuvent « mener à des querelles inutiles ».

En conséquence, le secrétariat d’instruction a avisé les plaignants et la RTBF qu’il n’y avait pas d’infraction à la législation audiovisuelle et qu’il classait donc l’affaire sans suite.

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