Philippe Soreil : «L’histoire d’une reconstruction…»
Cet été, l’animateur de 72 ans a présenté les «Exploration du monde» sur la RTBF. Il s’est aussi lancé dans une autre aventure en publiant son premier roman.
Chaque jeudi soir sur la Une, vous nous apportez une bonne dose de dépaysement avec «Exploration du monde». Votre retour est presque passé inaperçu…
En général, je suis plutôt discret. Quand je m’engage, ce n’est pas pour ma personne, mais pour mettre en lumière ce que je fais, ce programme en l’occurrence. C’est la première fois, depuis la création d’«Exploration du monde», en 1950, qu’une case programme se libère en sa faveur sur une chaîne de télévision.
La diffusion à 22.00 a attiré de nombreux téléspectateurs. Cela doit être réconfortant…
Exactement ! On a débuté en douceur avec deux films que j’ai réalisés. Puis les audiences n’ont cessé d’augmenter. Cette semaine, nous diffusons un sujet sur le «Sénégal, du nord au sud». Le jeudi 31 août, André Maurice, l’explorateur québécois, proposera un film captivant sur le Canada, de Vancouver jusqu’au Québec, explorant sa diversité, sa nature époustouflante et ses joyaux. La série s’achèvera en beauté.
Après avoir passé deux décennies sur la RTBF, le public continue de vous identifier comme un visage de RTL !
En effet, c’est assez curieux. Quand je rencontre les téléspectateurs, soit ils me parlent des émissions que j’animais sur RTL Télévision et RTL-TVI, soit ils évoquent «La Clé des champs», que je présentais sur la RTBF.
Vous êtes désormais auteur de roman avec «L’Aîné et la montre en or», publié chez Chronica l’année dernière…
En réalité, j’ai mis en forme les idées de mon ami Philippe Kriwin dans un roman plutôt atypique. C’est l’histoire d’une reconstruction. Celle du héros, l’aîné d’une fratrie sicilienne, chanteur, beau gosse, obsédé par le succès. Et qui finit par se perdre. Avant de se reconstruire pendant trente ans, en découvrant la théorie de «la gravité émotionnelle», convoitée par une société chinoise spécialisée dans l’intelligence artificielle. C’est le sujet central du livre. Il nous a fallu cinq ans pour l’écrire.
Ce livre reçoit aujourd’hui les félicitations du monde scientifique !
C’était notre rêve qu’il soit reconnu par des scientifiques éminents de l’ULB réputés dans le domaine des neurosciences, c’est incroyable. Je tiens aussi à mentionner l’apport du Dr Daniel Souery, psychiatre bruxellois, qui a consacré du temps à nos réunions sur ce sujet. C’est une reconnaissance exceptionnelle.
Cet article est paru dans le Télépro du 17/8/2023
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