Philippe Gougler : «En train, mais en Ferrari !»

Le train permet à Philippe Gougler de réaliser des découvertes inattendues © France 5/Nicolas Boero
Nicole Real Journaliste

Jeudi à 21h, France 5 embarque en Italie, à bord de «trains pas comme les autres» !

Depuis 2011, Philippe Gougler sillonne le globe sur les rails, à la recherche des parcours et des convois les plus exceptionnels. Il se confie.

Comment est née votre passion pour le train ?

Adolescent, j’habitais la Franche-Comté, une région assez froide. Chaque matin, je prenais le train de 7.20 pour aller au lycée. En hiver, sur le quai, j’étais souvent frigorifié. Je me réchauffais dans le train, un petit cocon douillet, à bord duquel je retrouvais mes copains de classe. Le train me permettait aussi, en cas de besoin, de prolonger ma nuit. Cela a marqué le début de ma passion pour ce moyen de transport qui permet de se déplacer tout en rencontrant des gens.

Comment avez-vous choisi l’itinéraire italien ?

En Italie, il y a tellement de merveilles que nous n’avions que l’embarras du choix. Comme nous étions déjà allé en Italie du Nord et du Sud, nous avons visé le centre avec, notamment, Rome et Florence. J’ai eu la chance de voyager dans un train Ferrari qui possède des sièges baquets, qui rappelle ceux des célèbres voitures rouges. J’invite les téléspectateurs à découvrir son conducteur, très fier de conduire ce train exceptionnel.

Comment trouvez-vous des adresses insolites comme celle de Béatrice, qui prépare des succulentes pâtes artisanales ?

Je ne vais pas vous révéler nos petits secrets ! (Rire) En fait, pour trouver les meilleures adresses, inconnues du grand public, nous enquêtons sur le terrain en parlant, en discutant, en dialoguant énormément avec les gens du coin. En somme, nous pratiquons une sorte de bouche-à-oreille. Les pâtes de Béatrice étaient tellement bonnes qu’elle est quasiment devenue ma fiancée ! (Rire)

Vous présentez aussi l’émission «Faut pas rêver» (France 3). Comment conciliez-vous les voyages des deux émissions ?

Auparavant, j’essayais de regrouper les tournages par zone géographique, mais depuis la pandémie, ce schéma n’est plus valable. Cette année, nous avons tourné tous les épisodes de «Faut pas rêver» dans l’Hexagone. Ce qui m’a offert l’occasion de redécouvrir la beauté des paysages et des habitants de mon pays.

Quelles contrées rêvez-vous encore de visiter ?

Des pays en Afrique équatoriale où je ne me suis encore jamais aventuré. J’aimerais aller en Alaska, en hiver, parce que j’adore les trains dans la neige. Je suis aussi curieux de parcourir le Laos qui a relancé son réseau ferroviaire.

Que pensez-vous des trains français ?

Lorsqu’on a constaté que dans un certain nombre de pays, le train est un moyen de transport lent, qui peut tomber en panne à tout moment, on se rend compte que, finalement, les trains français ne sont pas mal du tout ! (Rire)

Cet article est paru dans le Télépro du 7/7/2022

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