«Petit paysan», glissement de terroir à l’étable

Le cinéaste, lui-même fils d’éleveurs, connaît intimement les aléas de ce métier © Prod.

France 2 propose, ce dimanche à 21h05, un film inédit qui sent bon la campagne !

Hubert Charuel sait de quoi il parle. Fils d’éleveurs, il a grandi à la ferme familiale et a envisagé de devenir vétérinaire avant de s’orienter vers le cinéma. Son premier film, « Petit paysan », a été triplement récompensé aux César, en 2018. Il a imaginé une maladie qui menace les troupeaux de vaches, la FHD, la fièvre hémorragique dorsale. «Les épidémies de la vache folle et de la fièvre aphteuse ont marqué ma jeunesse. Dans les fermes, il régnait un climat de tension, de paranoïa. La fin des vaches, c’était la fin d’un monde», raconte-t-il.

Ses parents, son grand-père et l’un de ses cousins apparaissent d’ailleurs dans le long métrage dont la plupart des scènes ont été tournées dans la ferme familiale de Haute-Marne. Son personnage principal est un jeune éleveur solitaire, incarné par Swann Arlaud, qui connaît chacune de ses vaches laitières par son prénom. Son univers s’écroule le jour où l’une de ses bêtes est frappée par un mystérieux virus…

«Swann est arrivé dix jours avant les autres sur le tournage pour se former, notamment, à la traite», explique le réalisateur. «Il a passé aussi trois nuits blanches à attendre qu’une vache vêle. Quand le veau est né, mes parents et un vétérinaire étaient juste derrière lui.»

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