Ses camarades de classe le décrivent comme quelqu’un «vivant dans son monde».
Le jeune homme de 19 ans muni d’un pistolet factice qui a provoqué l’interruption jeudi soir des programmes de la télévision publique néerlandaise a affirmé avoir «agi seul», indique vendredi l’agence de presse néerlandaise ANP.
L’homme a dit ne pas avoir agi au nom d’un groupe terroriste ou d’une autre organisation. Il ajoute également qu’aucune cyberattaque n’est planifiée et qu’aucun explosif n’a été placé dans différents endroits du pays, contrairement à ce qu’il avançait dans une lettre jeudi.
Sans lien avec Charlie Hebdo
Le jeune homme n’était pas connu des services de police. L’homme est en état d’arrestation, soupçonné de prise d’otages et de menaces.
Les autorités néerlandaises n’ont pas encore pu déterminer les raisons qui ont poussé Tarik Z. à agir de la sorte. Mais elles précisent toutefois que ses actes n’ont aucun lien avec d’autres évènements qui se sont déroulés à l’étranger.
Tarik Z., originaire d’une localité proche de Rotterdam, était un solitaire fasciné par les théories du complot, selon ses camarades interrogés vendredi par les médias.
Obnubilé par les Francs-maçons
L’un de ses camarades de classes à l’université technique de Delft décrit cet étudiant de 19 ans comme «intelligent, agréable et un peu solitaire, mais certainement pas fou», selon le journal Algemeen Dagblad.
Il était apparemment normal, mais avec une imagination très riche, et vivait «souvent dans son monde», a raconté à la NOS un autre de ses camarades.
«Ces dernières années, il s’intéressait beaucoup aux théories du complot concernant les Francs-maçons et un »nouvel ordre mondial »», selon la NOS.
Pour se faire accepter des autres ?
Le quotidien populaire De Telegraaf le décrit lui aussi comme un solitaire qui avait «peu d’amis» et était intéressé par les théories du complot.
Certains des étudiants interrogés par le Algemeen Dagblad, cependant, estiment que le jeune homme, identifié comme Tarik Z., pourrait avoir simplement voulu par ce coup d’éclat se faire remarquer pour se faire admettre dans une «fraternité» étudiante, dont les nouveaux membres sont cooptés par les anciens, mais personne n’a pu obtenir confirmation de cette hypothèse.
Julien Vandevenne (avec Belga)
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