Patrick Weber : «Philippe a été vers Mathilde»
Ce vendredi soir, sur La Une, le temps d’un documentaire, « Le Temps d’une histoire, Philippe et Mathilde : 20 ans de mariage », sur les vingt ans de mariage de Philippe et Mathilde, Patrick Weber enfile sa casquette de chroniqueur royal.
Historien de l’art et spécialiste des têtes couronnées, Patrick Weber a publié il y a cinq ans « De Jules César au roi Philippe ». Il y recensait les souverains qui ont régné sur la Belgique, même avant sa création en 1830. À l’occasion des vingt ans de mariage de nos souverains, il propose, ici, un documentaire inédit de son cru, entre intime et public, à travers de nombreux témoignages de tous horizons.
Quand le prince Philippe s’unit à Mathilde, il a déjà 39 ans. Beaucoup ont parlé d’un mariage arrangé. Qu’en pensez-vous ?
En aucun cas, il ne s’agit de cela. Le mot d’ordre du Palais est « never explain, never complain », on n’explique pas et on ne se plaint pas. Au contraire, on fait le gros dos et on avance. À l’époque de son célibat, il ne se passait pas une semaine sans qu’on le marie à quelqu’un ! Il a pris le temps. Les Bastognards voyaient souvent le Prince se balader dans les parages du château de Losange. Il ne faut pas oublier que Mathilde a perdu sa sœur Marie-Alix et sa grand-mère lors d’un accident de voiture. Il a été décidé entre eux de ne pas aller trop vite dans leur histoire parce que la famille d’Udekem d’Acoz a été touchée par un deuil terrible. Il a dit aussi : « personne ne m’a présenté Mathilde, j’ai été vers elle. » Il a choisi une Wallonne et savait que tout allait être décrypté.
Philippe et Mathilde, c’est l’union de deux personnalités différentes…
C’est vrai. Mathilde a le contact plus spontané, elle est musicienne et une grande lectrice. Avant chaque visite d’État, elle prépare, regarde des films, se renseigne sur le pays. De son côté, Philippe est plus sportif, pratique le jogging, le tennis, le kitesurf, et le ski bien sûr. C’est un homme de défis qui n’aime pas perdre son temps. Il s’est lancé en autodidacte en peinture. C’est resté longtemps un de ses jardins secrets. Il a exposé quelques portraits de famille. Il a un joli coup de pinceau. Ce qui les unit, c’est leur amour de ce métier et de la famille. Ce sont des parents présents et attentifs. Ce n’est un secret pour personne. Enfants, Philippe, Laurent et Astrid ont été laissés souvent à eux-mêmes. Ils ont réussi à être tous trois de bons parents. Ce n’était pas gagné.
La fin de cette interview est à retrouver dans Télépro du 21 novembre.
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