Pascal Obispo débarque dans «The Voice» (TF1) : «Oui, j’ai le trac !»

Pascal Obispo débarque dans «The Voice» (TF1) : «Oui, j'ai le trac !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

La saison 7 de la version française de «The Voice» démarre ce samedi 27 janvier à 21 heures sur TF1.

Cette année, Pascal Obispo prend place dans l’iconique fauteuil rouge aux côtés de ses camarades Zazie, Florent Pagny et Mika ! Avec 25 ans de carrière, pas moins de 50 tubes, et plus de 5 millions d’albums vendus, l’artiste se place au rang des plus grands auteurs-compositeurs-interprètes de la chanson française.

Créateur et producteur pour de nombreux artistes, ce faiseur de tubes va prodiguer de précieux conseils aux talents de «The Voice». Confessions sur ses premiers pas de coach.

Pourquoi avoir enfin accepté ce rôle de coach, après de nombreux refus ?

Avec mon planning, il était difficile de caser «The Voice» ! Entre trois tournées, la réalisation d’une compilation, de deux albums personnels et la production de trois albums pour d’autres interprètes, comment me dédoubler ? Par ailleurs, j’avais peur de ne pas savoir dire «non» aux talents… «The Voice» représente pour moi une nouvelle aventure ! J’adore passer du temps avec eux  autour d’un piano par exemple : ces moments font partie de mon quotidien d’artiste.

Êtes-vous stressé ?

Quand je suis sur scène, je ne connais plus le stress. En revanche, être assis dans le fauteuil de «The Voice» c’est différent… Oui, j’ai le trac ! La télévision est un autre domaine : je trouve ça compliqué. J’observe les autres coaches : ils sont à l’aise, leurs commentaires sont intéressants à chaque fois, ils ont tout dit… Il m’est difficile d’expliquer mes choix : j’aime ou je n’aime pas.

Zazie, Florent Pagny et vous, c’est une longue histoire. Comment s’est passé votre rencontre avec Mika?

Très bien! Sur le plateau on déconne, on se vanne. On s’envoie même des textos hors émission !

Un petit mot sur Nikos qui orchestre l’émission…

Je l’aime beaucoup ! Nikos incarne la classe, la bienveillance et l’intelligence. C’est un artiste dont j’envie les talents de photographe.

Votre fresque musicale «Jésus, de Nazareth à Jérusalem» est actuellement en tournée. Avez-vous d’autres projets ?

Je suis en train de finir mon prochain album. J’y écris la majorité de mes textes pour la première fois. C’est passionnant et complexe de jongler entre les mots, d’y chercher l’émotion, les références culturelles, les silences, les correspondances avec le public… Cela prend du temps !

Que pensez-vous de ces jeunes talents qui débutent ?

Durant ma carrière, je n’ai jamais arrêté de côtoyer des artistes plus jeunes que moi. Je les ai toujours croisés, que ce soit dans des castings, des comédies musicales ou encore lors de collectifs comme «Ensemble Contre le Sida»… J’adore bosser avec des juniors ! Je suis un créateur et créatif, j’apprends toujours des autres, et surtout de ceux qui débutent dans le milieu. Je partage de nouvelles expériences enrichissantes à leurs côtés.

Comment choisissez-vous vos talents ?

Il est difficile de les choisir lors des auditions à l’aveugle, même si c’est mon métier. Mon équipe se forme suivant les choix que font les autres coaches et aussi des talents! Je pense qu’ils ont une attirance pour un artiste dès le départ. De nous quatre, ils ont déjà choisi. Nos commentaires sur leur prestation peuvent les faire changer d’avis, mais je crois qu’ils hésitent alors seulement entre deux équipes. Je n’ai pas d’arme secrète pour les séduire, je ne suis pas un compétiteur.

Sur quels critères allez-vous départager les talents lors des étapes de sélection ?

J’aime la présence de talents aux particularités très différentes. Entre un talent rockeur et un autre plus électro-pop, l’un n’est pas un meilleur que l’autre. Les styles n’ont rien à voir. Tout va se jouer lors de la prestation. Je choisis celui qui va le mieux se défendre et selon les émotions qu’ils vont me donner… Ces choix sont complexes !

Quel coach êtes-vous ?

Je suis cash. Plutôt que de me justifier par des mots, j’écoute et je cerne ce qu’il faut améliorer très rapidement. Je ne prétends pas tout savoir, je donne des conseils selon mes goûts. Chacun a son oreille même si, bien sûr, il y a une part de technique. «The Voice» est un programme bienveillant, ce qui est très bien. Cependant, mon rôle dans l’émission n’est pas forcément d’accentuer leurs qualités. Dès les auditions, j’avais envie d’échanger avec les talents pour leur expliquer comment s’améliorer, et tout de suite !

Quels conseils leurs prodiguez-vous ?

Soyez vrais, honnêtes et ne trichez pas. Choisissez des chansons qui vous ressemblent. Votre vie, c’est vous qui la connaissez le mieux. Ainsi, les talents auront tellement d’émotions fortes qu’ils pourront les faire ressentir et les transmettre au public. Au contraire, s’ils mentent en essayant de se fabriquer un personnage, l’illusion ne durera pas. Et s’ils souhaitent être dans la performance et jouer un personnage, il faut alors qu’ils soient très très forts !

Zazie, Florent Pagny et vous, c’est une longue histoire. Comment s’est passé votre rencontre avec Mika?

Très bien! Sur le plateau on déconne, on se vanne. On s’envoie même des textos hors émission !

Un petit mot sur Nikos qui orchestre l’émission…

Je l’aime beaucoup ! Nikos incarne la classe, la bienveillance et l’intelligence. C’est un artiste dont j’envie les talents de photographe.

Votre fresque musicale «Jésus, de Nazareth à Jérusalem» est actuellement en tournée. Avez-vous d’autres projets ?

Je suis en train de finir mon prochain album. J’y écris la majorité de mes textes pour la première fois. C’est passionnant et complexe de jongler entre les mots, d’y chercher l’émotion, les références culturelles, les silences, les correspondances avec le public… Cela prend du temps !

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici