Paris-Nice : qui pour défier le coronavirus ?

Egan Bernal, vainqueur de l'édition 2019, ne pourra défendre son titre, son équipe Ineos ayant déclaré forfait © Isopix

Alors que les annulations ou les reports d’événements sportifs se succèdent, Paris-Nice tient bon la barre et le vent. La Course au Soleil s’élance ce dimanche de Plaisir, en région parisienne.

Après l’équipe australienne Mitchelton-Scott, à l’écart jusqu’au 21 mars, et Ineos, endeuillée par la mort de son directeur sportif Nicolas Portal, l’équipe Astana a elle aussi renoncé à participer à ce 78e Paris-Nice, préférant se mettre au vert jusqu’au 20 mars. Dans la foulée, UEA Team Emirates, dont quatre coureurs ont été touchés par le virus, a pris la même décision.

Des mesures de prévention

Malgré ces défections, le peloton devrait parcourir les huit étapes sans autre embûches que celles réservées par le parcours, à savoir cinq premières étapes globalement plates, suivies d’un triptyque montagnard, décisif pour le classement général.

Par rapport au coronavirus, les organisateurs affirment avoir pris les mesures conformes aux recommandations de l’État (gel hydroalcoolique présent dans les zones de regroupement par exemple).

Place à la course !

Parmi les favoris figurent en tête Nairo Quintana (Arkéa-Samsic) et Primoz Roglic (Jumbo-Visma). La septième étape et son arrivée au sommet du col de La Colmiane (16 km à 6,3 %) devrait faire office de juge de paix.

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