Pandémie et décès à «Pékin Express» !
Les Belges Jenny et sa tante Crisoula racontent la 14e saison, qui débute ce vendredi à 20h sur Club RTL.
Ouganda, Grèce, Turquie : l’itinéraire de la saison 14 du jeu a été bouleversé au gré de la pandémie et d’imprévus, comme un décès. On déplore en effet un accident d’auto en Turquie. Son responsable, un autochtone de 82 ans, est décédé. Les candidats concernés s’en sont sortis choqués, mais indemnes
Parmi les binômes, un duo bruxellois : Jenny, 25 ans, et sa tante Crisoula, 52 ans. Elles expliquent leur aventure mouvementée…
Qu’est-ce qui vous a poussées à vous inscrire à ce jeu ?
Crisoula : L’aventure bien sûr ! Dans des régions que nous n’aurions certainement pas vues si nous n’avions pas participé à ce jeu.
Jenny : Nous désirions découvrir d’autres cultures, un autre monde.
Il faut être très unies pour cette aventure…
C : Nous vivons à deux rues l’une de l’autre dans la capitale. Nous sommes une famille très soudée.
J : Ce périple en Afrique nous permettait d’être encore plus proches. Ma tante est très rigolote !
Le tournage a démarré en mars 2020, au début de la pandémie. Craigniez-vous d’être contaminées en route ?
J : Non, car avant de quitter Bruxelles, on entendait juste que le virus se trouvait en Italie et en Chine. Nous n’étions pas préoccupées par cela.
Le tournage s’est pourtant interrompu !
J : Nous devions relier l’Ouganda à Dubaï, en passant par l’Éthiopie. Après quelques étapes, en soirée, la production a annoncé que, pour notre sécurité, le tournage s’arrêtait et que nous rentrions à Paris. Les frontières allaient se fermer à cause de la pandémie.
C : Sur le coup, nous étions déçues. Mais d’un autre côté, il fallait partir car nous n’avions plus les autorisations de circuler. Nous avons fait marche arrière avec la crainte que la saison soit annulée.
J : Dans un coin de ma tête, j’étais persuadée qu’on reprendrait vite les tournages. C’est quand même «Pékin Express» !
Avant cet arrêt, était-ce facile de se loger en Afrique ?
C : Nous avions notre technique pour aborder les gens en rue. Ils nous ont dirigées vers des abris précis car trouver des hôtes en Ouganda est très difficile. Tout y est caché…
J : Surtout pour deux inconnues, blanches et par-dessus tout blondes avec un sac à dos ! (Rires)
Six mois plus tard, vous avez repris la route en Grèce. Dans quel état d’esprit ?
J : Très contentes de repartir avec notre belle énergie, mais l’état d’esprit était différent car nous avions déjà vécu une aventure en pays lointain. La Grèce, ce n’est pas pareil…
C : De mon côté, j’ai allégé mon sac car en Afrique il était trop lourd. C’est peut-être le point positif de la reprise : on savait quoi faire pour faciliter le voyage (Rires).
Un accident mortel a eu lieu peu après en Turquie. Comment avez-vous vécu ce drame ?
C : Nous étions choquées mais la prod’ nous a rassurées sur l’état des autres binômes qu’on ne voyait pas.
Cette interview est parue dans le magazine Télépro du 18/2/2021
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