Diffusée ce jeudi à 20h35 sur RTL-TVI, cette suite des aventures du héros plantigrade se révèle aussi amusante que le premier volet, sorti en 2014 et ayant rapporté 228 millions d’euros.
C’est en 1958 que l’auteur Michael Bond, disparu à 91 ans en 2017, crée son personnage d’ourson débarqué du Pérou et fan de marmelade. Il l’appelle Paddington parce qu’il vit près de la gare londonienne du même nom. Le succès est quasi immédiat : Paddington a bénéficié d’une vingtaine d’albums, traduits en quarante langues et vendus à plus de trente-cinq millions d’exemplaires.
«Lorsqu’on a un ourson comme personnage, ce qui est formidable est qu’il allie l’innocence d’un enfant à la sophistication d’un adulte», s’amusait Michael Bond. «Il s’illustre plutôt au quotidien. Il a un grand sens moral, mais n’a aucun intérêt pour la paperasserie et les règles ridicules auxquelles les humains doivent se soumettre. C’est un ours. Il s’en sort toujours.»
Ce deuxième volet reste fidèle à l’esprit de son créateur. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, la même bande est aux commandes : le réalisateur Paul King, les acteurs Hugh Bonneville et Sally Hawkins (la famille Brown) et Guillaume Gallienne (la doublure vocale française de l’ourson).
