En marge d’une interview à paraître dans Télépro, Harry Roselmack («Sept à huit» sur TF1) a évoqué avec nous la situation de sa consœur Ophélie Meunier («Zone interdite» sur M6), placée sous protection policière après un reportage sur l’islam radical.
Avez-vous déjà été menacé ?
Pas pour un sujet. Il y a eu des menaces de la part d’imbéciles quand je suis arrivé au 20h de TF1. J’avais reçu quelques lettres mais je n’avais pas été mis sous protection policière.
Que pensez-vous de la situation d’Ophélie Meunier ?
C’est symptomatique de l’époque. Les identités sont de plus en plus radicales, en tension avec la volonté de défendre son identité au mépris de la loi. C’est un délit de menacer quelqu’un de mort. C’est inacceptable dans une démocratie.
Y a-t-il des sujets interdits, des sujets où vous hésitez avant de faire un reportage ?
Non, on ne s’interdit pas de sujet par crainte de faire les frais de représailles. En tout cas, pas pour l’instant.
Auriez-vous pu faire le même sujet (une enquête sur l’islam radical) qu’Ophélie Meunier ?
Oui, on a même diffusé l’an dernier un sujet sur l’islamisme radical en prison. On a fait ce sujet et on ne s’était même pas posé de questions.
Découvrez prochainement l’interview complète d’Harry Roselmack dans le magazine Télépro
Et voici les propos d’Harry Roselmack à propos de la situation vécue par Ophélie Meunier :
