La journaliste du «15 minutes» fait son entrée, ce samedi soir, dans le cube de Viva For Life. Impatience et appréhension…
Une journaliste qui prend part à l’opération «Viva For Life», c’est une première. Ophélie Fontana a accepté de relever le défi d’une part en s’enfermant pendant 6 jours (144 heures), et d’autre part, en ne se nourrissant que de liquide. Le tout pour la bonne cause.
Vous avez vu votre chambre, et goûté les milkshakes… Vous restez quand même ?
Non, je n’ai pas encore pu voir ma chambre ! (Rires) Jusqu’à présent, c’est tout mignon ici. On dirait un petit chalet de montagne (Ophélie Fontana sera aux commandes du «Noël inattendu» de La Deux, le 26 décembre, NDLR). Il manque juste un peu de bois dans la déco ! On se sent un peu comme à la maison. Comme on va passer pas mal de temps dans le cube, autant y être un peu comme chez soi. On a une jolie vue sur la place, avec le public qui va venir nous saluer. Je vais rester…
Avec un coin cuisine, cette année…
C’est sympa. Je sais que Cyril a un peu peur de devoir préparer les boissons. Je ne sais pas pourquoi… Je crois qu’il craint que l’on trouve ses soupes pas très bonnes. Au-delà, ça fait partie de la vie en communauté. Nous sommes entre nous. Qui sait, l’an prochain, on devra peut-être aussi passer l’aspirateur nous-mêmes et nettoyer les vitres.
Vous vous êtes préparée ?
Physiquement, je me suis un peu reposée, surtout ces derniers jours, sur les conseils de Sara et Cyril. Ils m’ont dit que le plus dur, c’est le sommeil. On ne dort pas beaucoup, et ce n’est pas du «bon» sommeil à cause du bruit. Rien d’autre de particulier.
Et pour la technique radio ?
On doit gérer nous-mêmes l’envoi de chansons, les jingles et la prise des auditeurs au téléphone. J’ai dû faire un apprentissage. Je ne dis pas que je maîtrise le «selfop», mais ça devrait aller. Bon, il y aura peut-être un couac de temps en temps… Sara et Cyril m’ont rassuré. Avec la fatigue, même eux oublient des choses. Et puis, il y a toute une équipe en coulisses pour rattraper les choses au cas où… On n’est pas livré à nous-mêmes. On sera portés par la solidarité de tous les Carolos dans les moments de doute. En gardant, bien en tête, le pourquoi on est là, c’est-à-dire, la cause pour les enfants défavorisés, ça permet d’aller au-delà de ses limites.
C’est nouveau l’animation radio ?
Oui, mais je ne sais pas si je vais m’inspirer de ce que vont faire Sara et Cyril. Que ce soit en télé ou en radio, chacun son style. Il ne faut pas essayer d’imiter les autres. Viva For Life est quelque chose de très différent, même de ce qui se passe le reste de l’année sur VivaCité, en terme de ton. J’ai eu l’occasion de m’exercer les semaines précédentes en faisant des antennes musicales. Mon style viendra naturellement. Je ne stresse pas à ce niveau-là.
Un journaliste qui participe à une telle opération, ça a été bien accueilli dans la rédaction ?
À la RTBF, nous sommes tous mobilisés d’une manière ou d’une autre que ce soit pour Viva For Life ou Cap 48. Peut-être que certains ont été surpris, pas dans le mauvais sens du terme. J’ai eu pas mal d’encouragement et de soutien. J’ai reçu un SMS de François De Brigode, pas plus tard qu’aujourd’hui pour me souhaiter bonne chance. Et je sais que certains collègues vont venir me rendre visite. Dans la solidarité, il n’y a pas de frontières.
Vous pensez déjà à votre vrai dernier repas, ce soir ?
J’aime beaucoup la cuisine italienne, donc je vais sans doute opter pour un plat de pâtes. Quelque chose qui va caler pendant quelques heures…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Voici l’horaire de Sara, @FontanaOphelie et @CyrilDetaeye ! #vivaforlife #jourj pic.twitter.com/uOP2xkilvi
— Viva For Life – RTBF (@VivaForLife) 17 décembre 2016
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